Eglises et Etat: l’hybridité belge
Au royaume d'Albert II, une forme hybride de séparation est en vigueur.
La Belgique propose une alternative intéressante. Toute en en garantissant de plein droit la neutralité de l'État et l'autonomie des Églises, c'est l'Etat qui assure le traitement des ministres des sept cultes reconnu qui sont:
- le catholicisme
- l'orthodoxie
- l'anglicanisme
- le protestantisme évangélique
- le judaïsme
- l'islam
- une organisation d'action laïque.
Ainsi, les imams ou prêtres belges sont directement rémunérés par les deniers publics. De même, les enfants scolarisés dans une école publique peuvent choisir entre un cours de religion (parmi des sept officielles) et un cour de morale non confessionnelle.
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