Une étude menée en Finlande montre que les personnes logeant seules sont bien plus sujettes à la dépression. La solitude, hommes et femmes en souffrent autant, mais pas pour les mêmes raisons.
Repéré sur la BBC
Vivre seul nuit gravement au moral. Une étude finlandaise estime en effet qu’habiter seul augmente de 80% le risque de dépression chez les personnes en âge de travailler. Une fragilité face à la solitude d’autant plus alarmante que les auteurs notent la proportion toujours plus élevée des foyers composés d’une seule personne qui peut atteindre une personne sur trois, comme au Royaume-Uni.
Une solitude déprimante, qui touche aussi bien les femmes que les hommes. Mais pour des raisons différentes: les premières sont davantage affectées par les mauvaises conditions de logement, et les seconds par l’isolement social.
Interrogés en 2000 puis en 2008, les individus du panel vivant seuls ont consommé, sur cette période, 80% plus d’antidépresseurs que ceux partageant leur logement. Un résultat à majorer, selon Laura Pulkki-Raback, qui a dirigé l’étude à l’Institut suédois de la santé du travail, car "les personnes les plus sévèrement affectées sont les moins enclines à répondre".
Repéré sur la BBC: Living alone 'are more depressed'