24% : c'est le pourcentage que représente l'économie souterraine dans le PIB grec en 2013. La moyenne européenne est de 18,5%.
Selon une étude réalisée par la société VISA, l'économie souterraine occupe une place importante en Europe. La Grèce figure parmi les pays les plus touchés, suivie de près par l'Italie à 21%, et l'Espagne à 18,6%. Le rapport indique que cette économie repose sur les transactions en espèces alimentées par le travail "au noir" et sur la sous-déclaration des revenus.
En temps de crise, le travail non-déclaré vient pallier le manque d'emploi dans les pays les plus touchés par le chômage. Le principal secteur concerné est celui du bâtiment, mais aussi l'industrie, le commerce, et la restauration.
18,5% du PIB européen
Au total, en 2013, l'argent "au noir" représenterait en Europe 2.100 milliards d'euros, soit l'équivalent de 18,5% du PIB européen. Bien que ce niveau soit élevé, il reste le plus bas enregistré depuis 10 ans. La crise économique incite en effet les Etats à lutter contre ce phénomène afin d'accroître les recettes fiscales et favoriser la reprise.
Pour les meilleurs élèves, la part de l'économie souterraine représente 8 à 10% du PIB : en Suisse, en Autriche, au Pays-Bas, et au Royaume-Uni. Elle atteint, en revanche, 30% du PIB en Bulgarie, en Croatie, en Lituanie, et en Estonie. En France, l'argent "au noir" représente 9,9% du PIB en 2013.