Un accord de sortie de crise en Ukraine a été signé par les chefs de l'opposition et par le président Viktor Ianoukovitch. Reste à convaincre les insurgés le la place Maïdan qui réclament le départ immédiat du président Ianoukovitch.
Après deux jours d'affrontements meurtriers entre la police et les insurgés place Maïdan, le président Ianoukovitch se dit prêt à accepter des élections présidentielles anticipée, une réforme constitutionnelle et la formation d'un gouvernement d'union nationale. Mais aucune date n'ayant été fixée pour ces élections, Ianoukovitch resterait encore au pouvoir pour un temps indéterminé, ce que les insurgés ne peuvent pas accepter.
Shouts on #Euromaidan "no agreements!" and "Just resign!" |PR news #Ukraine #Kyiv
— Euromaidan PR (@EuromaidanPR) 21 Février 2014
Des dizaines de manifestants seraient morts jeudi (selon certaines sources, il y aurait 75 morts), ceci après la journée sanglante de mercredi.
La présidence ukrainienne avait annoncé vendredi matin qu'un accord avait été trouvé avec l'opposition, mais Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier et Radoslaw Sikorski, les trois ministres européens envoyés en mission de médiation à Kiev par l'UE étaient beaucoup moins affirmatifs.
Le chef de la diplomatie française a quitté les négociations à un moment décisif pour se rendre en visite officielle en Chine, laissant ses collègues allemands et polonais seuls pour tenter de trouver une solution acceptable par les insurgés, le président Ianoukovitch et Moscou.
Quant à la responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, restée à Bruxelles, elle reste totalement absente des négociations.