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Florilèges de déclarations de Donald Trump sur l’Europe

vendredi, 11 novembre, 2016 - 16:29

Homme de médias, le président élu américain ne s'est pas privé de donner son avis sur les affaires du Vieux continent. Particulièrement en ce qui concerne les problématiques de terrorisme et de sécurité.

Une fois investi son bureau au sein de la Maison Blanche, Donald Trump fera, c'est à espérer, preuve de davantage de diplomatie qu'au cours de sa campagne. Un certain nombre de ses précédentes déclarations, à propos de la France, de la Belgique ou de l'Allemagne, laissent en effet transparaître la condescendance, si ce n'est le mépris, que le président élu éprouve à l'égard des pays européens et de leurs dirigeants – ses futurs homologues et partenaires au sein des instances internationales.

Dans la bouche de Donald Trump, la France en prend pour son grade. Une habitude qui remonte aux années 1980, durant lesquelles le magnat de l'immobilier s'inquiétait, dans la presse américaine, de ce que la France vende « ouvertement et de manière éhontée de la technologie nucléaire », en profitant pour traiter le président français d'alors, François Mitterrand, de « type arrogant » et « complètement stupide ». Du grand Donald Trump, déjà à cette époque. Le New-yorkais s'en est également pris à François Hollande, victorieux en 2012 : « le résultat de l'élection en France est très décevant. Les Européens doivent adopter l'austérité pour que leur économie se rétablisse pleinement », avait-il ainsi estimé.

Une focalisation sur le terrorisme

La récente vague d'attentats en Europe et en France a fourni, à celui qui était encore en campagne, l'occasion de donner son avis sur les questions de sécurité. Ainsi « The Donald » pensait-il, après l'attaque de Charlie Hebdo, que « si les personnes si violemment tuées à Paris avaient eu des armes, au moins elles auraient eu une chance de combattre ». Une critique réitérée après les évènements du 13 novembre 2015 et du Bataclan : « regardez Paris, avec les lois sur le port d'armes les plus restrictives du monde, personne n'avait d'armes sauf les méchants ». Donald Trump en a également profité pour raviver le mythe des « no go zones » parisiennes, déclarant que « la France n'est plus ce qu'elle était, et Paris non plus. Il y a des quartiers dont on a l'impression qu'ils sont devenus hors la loi (…), des territoires perdus de la République ».

La Belgique n'a pas été épargnée par Donald Trump : qualifiant ses dirigeants de « faibles » et ses lois de « ridicules » – lorsque le dernier suspect des attentats du 13 novembre à Paris, Salah Abdeslam, conservait le silence après son arrestation –, le candidat est allé jusqu'à traiter le pays de « trou à rat », à cause de la présence sur son territoire d'une forte communauté musulmane. Enfin, pour Donald Trump, la France et l'Allemagne « sont infestées par le terrorisme (et) c'est de leur faute ». Voilà les dirigeants européens prévenus.




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