Par La Rédaction
A l'occasion de sa tournée d'adieux au Vieux continent, le président américain a mis en garde l'Europe contre « la montée (du) nationalisme ».
Après le séisme de l'élection de Donald Trump, Barack Obama a profité de son dernier voyage officiel en Europe pour distribuer bons points et conseils pour l'avenir. Première étape de ce tour européen, Athènes, où le président des Etats-Unis a assuré « qu'une Europe forte, prospère et unie n'est pas seulement bonne pour les peuples d'Europe, mais bonne pour le monde et bonne pour les Etats-Unis ».
Faisant référence aux progrès du populisme – en Europe, avec le Brexit ou le Front national, et aux Etats-Unis, avec la victoire de Donald Trump –, Barack Obama a souhaité mettre en garde contre « la montée d'une sorte de nationalisme sommaire, d'identité ethnique ou de tribalisme construit autour de la notion de ''nous'' et ''eux'' ».
Des mots doux pour la Grèce
Rappelant que la Grèce est « le berceau de la démocratie », le président américain a félicité le pays pour les « progrès » réalisés « dans des temps économiques très difficiles ». Il a également adressé au peuple grec « la reconnaissance du monde pour sa compassion humanitaire et la manière dont la Grèce a géré la crise des réfugiés : il est important que nous ne laissions pas un seul pays porter l'entier fardeau de ces défis », a-t-il affirmé.
Des compliments que n'ont, semble-t-il, pas goûté les quelque 2 500 manifestants, rassemblés mardi soir aux abords du centre-ville d'Athènes, où dinaient Barack Obama et Alexandre Tsipras. La police a répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes.
Barack Obama est attendu en Allemagne, où beaucoup de dirigeants européens, à l'instar de François Hollande, se joindront autour de la chancelière Angela Merkel.