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Brexit : aubaine ou menace pour l’emploi ?

lundi, 13 février, 2017 - 18:03

Si les opportunités d'emplois sont réelles outre-Manche, l'incertitude sur le futur accord entre Londres et Bruxelles pèse sur les vocations.

 

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Les conséquences du Brexit commencent à se traduire dans la réalité. Selon l’institut Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD), seules 30 000 nouvelles arrivées ont été enregistrées au Royaume-Uni durant le quatrième semestre de l’année 2016. Soit un ralentissement de près de moitié de la croissance de l’arrivée de ressortissants européens.

« Les données suggèrent que la baisse du nombre de ressortissants européens pourrait accentuer les difficultés de recrutement cette année », prévient le CIPD. S’il reste plus de 2,2 millions de citoyens de l’Union européenne (UE) travaillant au Royaume-Uni, les patrons britanniques anticipent les difficultés à venir. Plus d’un quart d’entre eux pensent que les travailleurs européens pourraient quitter leur emploi et les îles britanniques en 2017. En cause, l’incertitude qui reste entière sur les termes du futur accord entre Londres et Bruxelles, la première ministre, Theresa May, ayant promis un Brexit « dur ».

Google mise sur Londres

Malgré ces nuages noirs, l’économie britannique résiste : avec 2,2% de croissance en 2016, le pays peut s’enorgueillir d’un taux de chômage au plus bas depuis 2005 (4,8% de la population active). Et si la City londonienne a perdu 12% de ses emplois en 2016, d’autres secteurs restent attractifs, notamment pour les 350 000 Français qui résident encore outre-Manche. Selon Emmanuelle Thomas, directrice du service de recrutement à la Chambre de Commerce de Grande Bretagne, « il y a plein d’autres secteurs qui recrutent activement : le digital, la santé, l’éducation, le commerce, l’hôtellerie et la restauration, la construction, le nucléaire, l’énergie, la tech ».

Preuve en est, les géants de la Silicon Valley californienne ont été nombreux à s’installer à Londres ces derniers temps. A l’image de Google, qui s’est offert un bâtiment de dix étages en plein cœur de Londres. Ou de Snap, qui installera dans la capitale britannique ses activités internationales.




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