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Tensions entre l’Europe et la Turquie

mardi, 14 mars, 2017 - 10:05

Les Pays-Bas ont interdit la tenue de meetings sur leur territoire, auxquels devaient participer des ministres turcs faisant la promotion du referendum devant donner davantage de pouvoirs au président Recep Tayyip Erdogan. Celui-ci a promis aux Hollandais de leur faire « payer le prix ».

Le 16 avril prochain se tiendra un referendum historique en Turquie : les Turcs sont appelés à se prononcer sur le renforcement des pouvoirs du président, Reccep Tayyip Erdogan. Pour animer la campagne auprès de la diaspora turque en Europe, plusieurs ministres turcs étaient attendus sur le Vieux continent afin de participer à des meetings en faveur du « oui ». Mais deux d’entre eux ont été refoulés du territoire néerlandais, et leurs meetings interdits.

La réponse du président turc n’a pas tardé. Dimanche, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé un comportement rappelant « le nazisme et le fascisme » après l’expulsion samedi de la ministre turque de la Famille, et le refus des Pays-Bas d’autoriser une visite du ministre turc des Affaires étrangères.

Les Pays-Bas, une « république bananière » pour Erdogan

Le président turc a également promis de « faire payer le prix » aux Hollandais, et ce alors que le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a exclu de présenter des excuses de la part du gouvernement. « Vous n’avez pas encore payé le prix pour parler d’une réparation de vos relations avec la Turquie », a lancé Erdogan. « Vous devez encore rendre des comptes pour votre effronterie », a-t-il ajouté, qualifiant les Pays-Bas de « République bananière ».

Plusieurs meetings turcs ont été annulés en Europe. En Allemagne, le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a déclaré « qu’une campagne électorale (turque) n’a rien à faire ici ».


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