Le nouveau secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, s'est rendu pour la première fois à Bruxelles vendredi 31 mars pour rencontrer ses partenaires de l'Otan. Les questions budgétaires étaient à l'ordre du jour.
On savait déjà que Donald Trump jugeait l’Otan « obsolète ». Son nouveau ministre des affaires étrangères, Rex Tillerson, s’est chargé de faire passer le message de fermeté voulu par la Maison Blanche lors de sa première rencontre avec les pays membres de l’Otan, le 31 mars à Bruxelles. « Les alliés qui n’ont pas de programmes concrets pour dépenser 2% du PIB en matière de défense d’ici à 2024 doivent les mettre en place maintenant », a déclaré le secrétaire d’Etat. « Ceux qui ont un programme pour atteindre 2% doivent accélérer leurs efforts et produire des résultats », a-t-il complété.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a assuré que les alliés européens des Etats-Unis ont pris conscience du problème. Jugeant l’Alliance « vitale », il a déclaré qu’un « meilleur partage du fardeau fera en sorte que le lien transatlantique reste solide ».
L’Ukraine au menu du prochain sommet ?
Rex Tillerson a également fait part de sa volonté que les membres de l’Otan se positionnent sur la situation en Ukraine. « Nous voulons avoir une discussion sur la posture de l’Otan ici en Europe, en particulier en Europe de l’Est, en réponse à l’agression russe en Ukraine », a ainsi déclaré le chef de la diplomatie américaine. Depuis 2014, la Russie de Vladimir Poutine a annexé la Crimée et les forces russes sont soupçonnées de soutenir les séparatistes de l’est ukrainien dans la région du Donbass.
Les membres de l’Alliance Atlantique devaient également aborder la question du terrorisme. Un prochain sommet est prévu le 25 mai, en présence des chefs d’Etat et de gouvernement.