Une enquête tente de faire le point sur le budget « dating » des célibataires européens. Les Britanniques sont les plus dépensiers.
Combien dépensent les célibataires européens pour rencontrer leur éventuel futur partenaire ? C’est afin de répondre à cette question que TNS et le Centre de recherche en gestion économique (CEBR) ont publié, pour le compte du site de rencontre en ligne Meetic, une étude, la troisième du genre, révélée par le quotidien 20 Minutes.
Premier enseignement de cette enquête, « l’économie des célibataires » rapporte. En 2016, ces derniers ont dépensé pas moins de 24,8 milliards d’euros pour organiser leurs rencontres amoureuses : transport, repas, loisirs, cadeaux, coiffeur, vêtements, contraceptifs… « Les restaurants et les bars profitent clairement de la culture de la rencontre », analyse le rapport. En effet, les célibataires consacrent à ces lieux les deux tiers de leur budget rencontre.
Les Italiens dépensent en vêtements, les Français en repas à domicile
Premiers du classement, les Britanniques consacrent en moyenne 158 euros par rendez-vous galant. « Le niveau de vie au Royaume-Uni n’est pas le même qu’ailleurs en Europe, note Héloïse Des Monstiers, directrice marketing de Meetic en Europe du Sud. Par exemple, à Londres, les restaurants coûtent beaucoup plus cher qu’à Paris ».
Contrairement à leurs homologues anglais, les célibataire français préfèrent mitonner de petits plats chez eux plutôt que d’inviter leur partenaire au restaurant – une tendance qui explique qu’ils ne dépensent « que » 56 euros en moyenne par rencontre. Ces repas à domicile représentent 11% de leur budget. 362 millions d’euros ont été dépensés par les Français en un an pour préparer ces repas.
Les Italiens, eux, sont ceux qui dépensent le plus dans les vêtements (128 euros chaque année) et pour offrir des cadeaux. Ils y consacrent en effet 10% de leur budget « dating ».
L’enquête de TNS et du CEBR portait sur les célibataire de sept pays européens : Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède.