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Allemagne : une agence d’escorts propose des jeunes filles vierges

jeudi, 13 avril, 2017 - 09:26

Alexandra Khefren, une jeune Roumaine âgée de 18 ans, vient de vendre sa virginité grâce à une agence sur Internet. Un acheteur de Hong-Kong aurait payé 2,3 millions d'euros. Une pratique légale en Allemagne, mais qui pose question.

2,3 millions d’euros. C’est la somme qu’a accepté de payer un homme résidant à Hong-Kong, mais dont on ignore la nationalité, pour « s’offrir » la virginité d’Alexandra Khefren. La jeune fille de 18 ans, de son vrai nom Oana Raducu, vit en Roumanie. La « mise à prix » était fixée à un million d’euros.

C’est une agence d’escorts allemande, Cinderella Escorts, qui s’est octroyé 20% de la somme et propose d’autres vierges à la vente sur son site, qui a permis la publicité et la transaction de cette offre d’un genre particulier. Selon son directeur, un jeune homme âgé de 26 ans, « le rendez-vous a lieu en Allemagne. L’acheteur peut choisir l’hôtel, où Alexandra passera la nuit avec elle ».

Se présentant comme un « homme d’affaires », il se défend d’être un proxénète : « Nous offrons simplement une plateforme à des gens qui ont déjà cette idée en tête ». Selon lui, plusieurs centaines de jeunes filles du monde entier l’auraient contacté dans le but d’imiter Alexandra Khefren.

L’Allemagne, « un territoire pour la traite humaine »

Invitée sur le plateau d’une émission de télévision britannique en novembre 2016, cette dernière a déclaré que « beaucoup de filles perdent leur virginité et se séparent ensuite du garçon, ça ne vaut pas la peine. J’ai une bonne raison de le faire, j’ai besoin de cet argent pour étudier à l’étranger ». La jeune Roumaine explique vouloir acheter un appartement à ses parents – qui ont pourtant menacé de la renier – et financer des études de marketing à l’université d’Oxford, au Royaume-Uni.

Dans la même interview, Alexandra Khefren a avoué son ignorance des principes élémentaires de précaution pour sa santé : « Je n’y avais pas pensé. Je ne sais rien des choses du sexe », a-t-elle confié, assurant que « si quelqu’un paie ce prix, c’est forcément un homme bien »…

Pour Sabine Constable, directrice d’une association allemande qui aide les femmes à sortir de la prostitution, contactée par le journal Libération, « des études confirment que la loi libérale a fait de l’Allemagne un territoire pour la traite humaine »


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