A quatre jours du premier tour, passage en revue des programmes des candidats à l'élection présidentielle en matière européenne. Ce troisième et dernier volet s'intéresse aux propositions des candidats « inclassables », tous eurosceptiques.
François Asselineau
Candidat auto-proclamé du « Frexit », François Asselineau veut sortir la France de l’Union européenne (UE). Selon lui, « la construction européenne n’est pas la solution, c’est le problème ». Il souhaite « reconquérir l’indépendance politique de la France en sortant unilatéralement et juridiquement de l’UE par la mise en œuvre de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) », comme l’a récemment fait la première ministre britannique, Theresa May, enclenchant formellement la procédure du Brexit.
Jean Lassale
« Nous n’avons ni une Europe solide, ni des Etats solides, alors que le Général de Gaulle espérait les deux à la fois : une »Europe des nations », une Europe d’Etats démocratiques et responsables », accuse Jean Lassale dans son programme. Le candidat béarnais souhaite interrompre la négociation des traités de libre-échange comme le TAFTA (Etats-Unis-UE) et le CETA (Canada-UE), mais aussi appliquer le droit du travail français aux fameux travailleurs « détachés ». Il veut également, s’il est élu, décréter un moratoire sur la dette française.
Jacques Cheminade
Le candidat, qui concourt pour la troisième fois à l’élection présidentielle, souhaite « sortir de l’UE qui bloque toute nouvelle règle du jeu au nom de l’argent-roi », renforcer la coopération avec les Etats européens et les pays membres des BRICS sur des projets d’infrastructure mais également mettre en place un nouveau système monétaire international.