Le ministre des affaires stratégiques, Gilad Erdan, a résumé la nouvelle stratégie de son gouvernement : "Nous sommes passés de la défense à l'attaque"
La décision de Donald Trump concernant le transfert de l’ambassade des Etats-Unis vers Jérusalem semble donner carte blanche à des mesures d’exclusion presque quotidiennes. Expulsions prévues de 40.000 migrants africains, retour des interdictions envers les pécheurs de la bande de Gaza, voici maintenant qu’une vingtaine d’associations humanitaires seront interdites à l’entrée du territoire car elles soutiennent le mouvement de boycott BDS.
Parmi ces groupes, l’Association France Palestine Solidarité mais aussi d’autres provenant des Etats-Unis, Norvège, Italie, Suède, Chili et Afrique du Sud. Certains d’entre eux, comme War on Want ou American Friends Service Committee (AFSC) ont pourtant été des alliés historiques de l’état hébreu depuis sa fondation.
Une stratégie plus offensive
Le mouvement BDS est non violent et grandit progressivement à travers le monde et Israël veut passer à une autre vitesse de riposte. Tout en faisant pression sur les pays et les villes qui encouragent le boycott en soutien aux territoires occupés, le ministre des affaires stratégiques, Gilad Erdan, a résumé la nouvelle stratégie de son gouvernement : « Nous sommes passés de la défense à l’attaque ».
Au moment où Trump menace de retirer les aides américaines en direction de la Palestine, les territoires occupés vont devoir faire face à plus de difficultés d’encerclement et d’accès aux ressources élémentaires. En novembre dernier, une délégation de 100 élus français a subi plusieurs interdictions d’entrée sur le territoire.