Le design des villes doit s'adapter pour affronter les risques liés aux inondations, canicules et sécheresses.
Une étude de l’université de Newcastle révèle qu’une grande partie des villes européennes pourraient subir un impact plus important que prévu face au réchauffement climatique. En analysant les changements climatiques liés aux inondations, sécheresses et vagues de chaleur, selon tous les modèles climatiques, les prévisions pour les années 2050 à 2100 révèlent que 85% des villes anglaises et irlandaises situées sur le bord d’une rivière seraient affectées par des crues plus importantes.
L’ensemble des 571 villes analysées a déjà subi des vagues de chaleur plus notables et dans le sud de l’Europe, ces sécheresses pourraient devenir 14 fois plus néfastes qu’aujourd’hui. Stockholm et Rome pourraient subir la plus grande augmentation de journées de canicule. Lisbonne et Madrid seraient les deux villes les plus concernées par la fréquence et la sévérité des sécheresses.
Ces villes doivent s’adapter plus rapidement
« Cette étude souligne le besoin urgent d’adaptation de nos villes pour supporter ces conditions futures » déclare le Professeur Richard Dawson, un des co-auteurs de l’article, publié dans Environmental Research Letters. A Paris, la Seine a récemment connu une crue importante et au Cap, en Afrique du Sud, on s’attend à une pénurie générale d’eau.
Les villes européennes les plus dévastées par les inondations seraient Dublin, Helsinki, Riga, Vilnius et Zagreb. Tandis qu’Athènes, Nicosie, La Valette et Sofia pourraient subir les plus hauts risques de sécheresses et de canicules. L’urbanisation est l’une des raisons principales de ces projections. 75% de la population de l’Union européenne vit actuellement dans des zones urbaines. Ce pourcentage est supposé progresser jusqu’à 82% en 2050.