La fécondité des pays du sud est ralentie, la crise économique aggravant probablement cette situation.
A travers l’Europe, le taux de natalité a chuté ces dernières années et le vieux continent semble menacé par un problème démographique. L’indice moyen de fécondité s’élève en effet à 1,55 enfant par femme, alors qu’il en faudrait au moins deux pour renouveler les générations. Les derniers chiffres d’un rapport de l’office statistique Eurostat sur l’année 2016, révèlent que les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant avaient en moyenne 29 ans.
La France (1,92 naissance par femme) et la Suède (1,85) sont les deux pays affichant les indicateurs conjoncturels de fécondité les plus élevés, suivis par l’Irlande (1,81), le Danemark et le Royaume-Uni (1,79 chacun). L’âge moyen le plus bas pour la première naissance est enregistré en Bulgarie (26 ans), suivie de la Roumanie (26,4) et de la Lettonie (26,8).
Le sud de l’Europe est moins fécond
A l’opposé, la fécondité des pays du sud est ralentie, la crise économique aggravant probablement cette situation. L’Espagne et l’Italie sont en bas de l’échelle (avec 1,34 naissance pour femme chacune). Suivent le Portugal (1,36), Chypre et Malte (1,37 chacun) et la Grèce (1,38).
Le rapport note des disparités concernant les mères adolescentes en Roumanie, où 14,2% des premiers enfants sont nés de mères de moins de 20 ans. En Belgique, cette part de mères adolescentes chute à 3,1%. A l’inverse, c’est en Italie que les premiers enfants de femmes âgées de 40 ans et plus sont les plus nombreux (7,2% du total des naissances). Viennent ensuite l’Espagne (6,6%) et la Grèce (5,3%).