C'est une bonne nouvelle pour le secteur touristique mais cette affluence a un prix écologique élevé.
La Grèce attend 38 millions de touristes cette année, un chiffre dépassant toutes les statistiques nationales, surtout pour un pays de 10 millions d’habitants. Chaque année depuis trois ans, ce sont deux millions de visiteurs supplémentaires qui choisissent la Grèce malgré la concurrence de la Turquie, de l’Egypte et d’autres destinations voisines qui avaient souffert des craintes liées à des problèmes de sécurité.
Les nouveaux touristes proviennent en partie des pays asiatiques et particulièrement la Chine qui a vu le nombre de ses ressortissants doubler depuis l’année dernière. Cette manne touristique nourrit le moteur économique du pays qui en tire un quart de ses ressources. Au moins une personne sur cinq vit grâce à cette industrie.
Un poids écologique certain
Si le secteur du tourisme a fait des efforts importants pour s’adapter aux nouvelles exigences, cette masse de touristes risque de déséquilibrer le fragile équilibre naturel. Certaines iles voient leur population dépasser un million de personnes en quelques semaines et les contraintes électriques explosent et les réserves d’eau s’épuisent vite.
Les nombreux ferries et bateaux de croisière qui relient les îles grecques sont un danger direct pour les baleines. Davantage de touristes sous-entend aussi des risques accrus d’incendies pendant la haute saison et de pollution maritime.