L'arrivée des populations migrantes est le seul facteur qui permet à la population européenne de se renouveler.
Au 1er janvier 2018, les 28 Etats membres de l’Union européenne totalisaient 512,6 millions de personnes selon Eurostat, soit 1,1 million d’habitants de plus qu’en janvier 2017. La population est en hausse, mais une analyse plus fine révèle que cette progression reflète surtout le solde migratoire.
5,1 millions de naissances ont été enregistrées dans l’UE, soit près de 90.000 de moins que l’année précédente. Les taux bruts de natalité les plus élevés proviennent d’Irlande, de Suède, du Royaume-Uni et de la France. Les plus faibles ont été relevés dans les Etats membres du sud : l’Italie, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Croatie et la Bulgarie.
Le renouvellement vient de l’immigration
Pour la même année 2017, 5,3 millions de décès ont été comptabilisés dans l’UE, soit environ 34.200 de moins que l’année précédente. Les taux bruts de mortalité les plus faibles proviennent d’Irlande, de Chypre, du Luxembourg, suivis de Malte, des Pays-Bas, de l’Espagne et de la France. A l’opposé, il y eu davantage de décès pour 1000 habitants en Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Roumanie et Croatie.
Plus de décès que de naissances a donc été enregistrés dans l’UE, ce qui signifie que la variation naturelle de la population européenne a été négative. La variation positive est donc due à l’apport du solde migratoire.