Il y a vingt ans le changement climatique était une notion abstraite. La répétition des dérèglements météorologiques européens et mondiaux confirme les alarmes écologiques.
C’est le weekend que tout le monde redoute : les records de chaleur ont déjà été enregistrés partout en Europe et le thermomètre pourrait avoisiner les 50° en Espagne et au Portugal (un chiffre encore jamais atteint). Même les plus sceptiques voient bien que la répétition de ces vagues de chaleur est une conséquence directe des bouleversements climatiques de ces dernières décennies.
Au nord comme au sud, les températures dépassent largement les 30° avec les conséquences désastreuses que l’ont connait comme en Suède et en Grèce où les incendies se sont multipliés. Fin juillet, le nombre d’incendies dans l’Union européenne avait atteint 450 (soit une augmentation de 40%).
Et ce n’est pas fini
Les prédictions météo ne sont pas encourageantes pour la dizaine de jours à venir. La canicule sévit en France où 67 départements sont toujours classés en alerte orange. L’air brûlant venu d’Afrique du Nord et du Sahara n’est pas prêt de se calmer et les deux semaines à venir seront cruciales pour les récoltes et la santé des personnes fragiles.
Rappelons que la canicule de 2003 avait provoqué la disparition de 15.000 personnes, uniquement en France. Une étude, publiée en juillet dernier, attribuait la vague de chaleur extrême que connait l’Europe depuis le mois de mai au réchauffement mondial dû aux activités humaines.
Le continent européen n’est pas le seul touché. La chaleur est mondiale : Japon, Algérie, Californie, Canada, Russie. Le Pôle nord et l’Antarctique sont gravement atteints. Et dire qu’il y a encore huit mois, en plein hiver, l’Europe souffrait de manque de luminosité solaire…