La pratique du tatouage en Europe est largement encadrée, mais l'Union européenne veut s'assurer que les encres ne sont pas nocives.
Bruxelles cherche à restreindre les composants chimiques utilisés dans les encres des tatoueurs pour répondre à l’explosion du marché et pour anticiper les risques de cancer ou certaines modifications de l’ADN ou des risques d’infertilité. Dès l’année prochaine, une proposition de loi pourrait limiter l’utilisation de 4000 éléments chimiques.
En Angleterre par exemple, des études récentes montrent qu’un tiers des 25-39 ans ont des tatouages. Pour l’instant, aucune étude n’a fait de lien entre les tatouages et le développent de certains cancers. Mais l’Agence Européenne des produits Chimiques a publié un rapport en octobre dernier selon lequel « il est connu que les encres de tatouages peuvent contenir des substances cancérigènes et des sensibilisants cutanés ».
Un autre effet du Brexit
Il n’existe toujours pas de régulation formelle à travers l’Europe concernant la sécurité des encres de tatouage, bien que de nombreux pays ont leur propre législation. L’Union européenne veut harmoniser leur usage, mais le Royaume-Uni ne pourra pas en bénéficier à cause du Brexit.
Les encres rouges sont connues pour leur lien avec les dermatites à cause du haut niveau de sulfure de mercure. Les couleurs rouges, bleues, vertes et pourpres sont parfois associées à des risques accrus de granulomes.