Selon le nouveau rapport du Giec, l'hémisphère Nord souffrira le plus de la multiplication et l'intensification des vagues de chaleur.
La région méditerranéenne est de plus en plus propice aux incendies, des catastrophes naturelles très liées aux conditions climatiques. Avec une augmentation probable de 1,5°C, les surfaces fragiles pourraient augmenter de 40% dans cette région. Selon un article paru dans Nature Communications, les incendies de l’Europe méditerranéenne seront de plus en plus fréquents en Grèce, Espagne, Italie, et le sud de la France.
On sait que l’urbanisation et le développement de l’agriculture réduisent la quantité de surfaces susceptibles de brûler. Mais les pratiques agricoles évoluent et s’ajoutent aux effets du changement climatique. En effet, l’abandon de l’utilisation traditionnelle des sols modifie la végétation de manière plus spectaculaire que le réchauffement climatique. Cet été, les incendies ont affecté durement la Grèce avec près d’une centaine de morts dans la station balnéaire de Mati.
Le Giec lance un appel mondial
Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) vient de publier un rapport alarmant sur les effets d’un réchauffement de 1,5% des températures mondiales. Or, en 2017-2018, la planète a déjà atteint 1°C d’augmentation du mercure depuis l’époque préindustrielle. L’objectif de l’accord de Paris sera difficilement atteignable puisque la progression de 0,5° maximum sera sûrement atteinte bien avant 2100.
Même si on respecte l’accord de Paris, ce qui est déjà très difficile selon de nombreux experts, les territoires les plus vulnérables ne pourront pas avoir le temps de s’adapter. Déjà, plus d’un quart de la population mondiale vit dans des régions où le thermomètre dépasse de 1,5°C la température moyenne au moins une saison par an.