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Brexit : c’est non

mercredi, 16 janvier, 2019 - 10:31

Après plus de vingt mois de négociations, le Royaume-Uni se trouve face à une situation politique et diplomatique inédite.

C’était prévisible, mais la nouvelle est un choc européen : la Chambre des communes britannique a massivement rejeté hier soir l’accord passé entre Theresa May et les Etats membres de l’union européenne sur le Brexit : 432 députés ont voté contre et 202 pour. Et les députés conservateurs n’ont pas soutenu la Première ministre puisque 118 d’entre eux ont voté contre.

Theresa May aura jusqu’au lundi 21 janvier pour présenter un « plan B » aux députés. Mais la deadline du 29 mars pour la sortie du Royaume-Uni ne sera probablement pas respectée et Bruxelles s’attend à une demande de la part de Londres pour une extension de l’article 50 dans les semaines à venir. L’Union européenne pourrait accorder un nouveau délai jusqu’au mois de juillet prochain.

Inquiétude et fermeté

Le vote a suscité de nombreuses réactions en Europe, les Etats membres partageant leur inquiétude et leur impatience. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a exhorté le Royaume-Uni à « clarifier ses intentions dès que possible ». Selon lui, ce vote a accru le risque d’un divorce sans accord. De son côté, Emmanuel Macron a assuré que les britanniques seraient les premiers perdant d’un « no deal ». Le ministre des Finances et vice-chancelier allemand Olaf Scholz a parlé d’un « jour amer pour l’Europe ».

L’humiliation de Theresa May est à la une des journaux britanniques qui insistent sur l’ampleur historique de la défaite de la Première ministre. Son avenir politique est en jeu. Le Daily Mirror a décrit la situation en titrant « Pas d’accord, pas d’espoir, pas de piste, pas de confiance ».


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