Pari tenu pour Greta Thunberg : plus de 5000 événements étaient prévus sur toute la planète, mais la participation a été décevante à Paris, sur fond de tensions policières.
Des foules immenses ont répondu à l’appel de la « grève mondiale pour le climat », mouvement initié depuis l’été 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg. Les manifestations ont connu un succès sans précédent en Asie et dans le Pacifique, avec plus de 300.000 personnes en Australie, le double qu’en mars dernier, et aussi dans de nombreux atolls – Vatanu, Salomon, Kiribati, concernés par la montée des eaux.
La participation a été la plus forte à New York, avec plus de 250.000 personnes, comme en Allemagne, avec 1 million de personnes, quelques jours après l’annonce d’un plan de 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2030 pour la transition écologique. Les manifestations ont eu lieu dans 575 villes allemandes, « du jamais vu » selon la porte-parole allemande du mouvement FridaysforFuture. A Bruxelles, 15.000 personnes ont défilé.
Déception en France
Le cortège parisien n’a rassemblé que 10.000 personnes, un chiffre bien en dessous de celui du rassemblement de mars qui avait attiré entre 30 et 40.000 jeunes et moins jeunes. Contre « l’inaction climatique », ils étaient 15.000 le lendemain, ce samedi 21 septembre, mais des violences ont éclaté dès le début de la marche. L’ONG Greenpeace a alors appelé sur Twitter à quitter la marche, les conditions d’une marche non violente n’étant pas réunies.
Au niveau mondial, les deux semaines qui viennent devraient voir de nombreuses actions avec le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l’Organisation des Nations Unies. Vendredi 27 septembre, pendant l’assemblée générale de l’ONU, une autre grève mondiale devrait avoir lieu.