Deux semaines après l'appel de Greta Thunberg à l'ONU, ce mouvement a pour but de faire pression sur les Etats à travers des actions spectaculaires de désobéissance civile non-violente.
Né en octobre 2018 à Londres, le jeune mouvement écologiste, spécialisé dans les actions de désobéissance civile, a organisé de nombreuses actions ce lundi 7 octobre, à travers le monde et plus particulièrement en Europe. Afin de forcer les gouvernements à agir face à la crise écologique et climatique, 60 villes ont été concernées par ce nouveau type d’engagement et de militantisme.
A Paris, les actions avaient débuté pendant le week-end avec l’occupation du centre commercial d’Italie 2, qui a duré plus de dix-sept heures. Lundi près-midi, les militants ont bloqué la place du Châtelet et le Pont au change. A Londres, c’est le quartier de Westminster qui est la cible du mouvement afin d’alerter les principaux centres du pouvoir (le Parlement, le gouvernement et certains ministères) – et ceci pour les deux prochaines semaines.
Illégaux mais légitimes
Le but d’Extinction Rebellion (XR) est de motiver l’opinion publique tout en cherchant son soutien. « On a atteint un point de non-retour. Le temps n’est plus au débat mais à l’action » disent ses portes-paroles. A Berlin, un milier de personnes a bloqué la circulation au pied de la colonne de la Victoire. Un campement de plusieurs centaines de tentes a été installé devant la chancellerie.
Un campement similaire a été monté à Madrid devant le ministère de la Transition écologique. A Amsterdam, 50 personnes ont été interpellées après l’occupation d’un pont près du Musée national. Des actions ont été menées à travers le monde, du Cap à Sydney. « Nous avons essayé les pétitions, le lobbying et les manifestations, et maintenant le temps presse » a déclaré la militante australienne Jane Morton.
