Utilisée dans plus de 160 pays pour gérer de manière autonome les douleurs musculaires, l’application sélectionne les exercices avec soin et rigueur médico-scientifique.
Guérissez-vous avec l’intelligence artificielle. L’italienne Tepy est la première application de physiothérapie équipée d’une IA intégrée qui donne accès à des contenus gratuits de haute qualité (vidéos de rééducation et d’accompagnement sportif). Répondant aux solutions souvent hâtives trouvées en ligne pour réaliser des entraînements spécifiques ou soulager la douleur avec des mesures de rééducation, Tepy – utilisé dans 162 pays – exploite une intelligence basée sur des algorithmes et renforcée par une équipe de plus de 15 spécialistes médicaux et sanitaires dédiés.
L’application ne remplace pas le kiné
Grâce à l’IA, une fois rempli le questionnaire dans lequel sont saisis les paramètres initiaux et les éventuels symptômes, l’application Tepy – créée dans la région des Marches – est disponible pour iOS et Android et dédiée à la fois à ceux qui souffrent occasionnellement de douleurs musculaires et aux sportifs – sélectionnez les vidéos les plus adaptées à la condition de l’utilisateur parmi les 3000 de la bibliothèque, lui permettant de démarrer et de gérer de manière autonome le programme de physiothérapie ou de fitness sélectionné.
Ainsi, au fur et à mesure que la personne met à jour ses symptômes, chaque section de l’application s’adapte à la nouvelle situation clinique. Tepy représente la première étape pour traiter de manière autonome (par exemple, en vous auto-massant avec vos propres mains) certains problèmes critiques mineurs tels que les douleurs articulaires, les maux de dos ou les raideurs de la nuque. Le PDG de Physiozep, Luca Squadroni (à l’origine de l’idée de l’application), précise que « en cas de douleur aiguë, l’intervention directe d’un clinicien certifié reste toujours indispensable ».
Un Italien sur deux s’informe en ligne
Selon une enquête d’Eurostat, 53 % des Italiens âgés de 16 à 74 ans utilisent Internet pour obtenir des informations sur la santé (en pratique, une personne sur deux, ce qui correspond à la moyenne européenne de 55 %). Les internautes recherchent notamment en ligne des actualités relatives à des maladies ou des traitements, mais aussi des suggestions pour améliorer leur bien-être en général (par exemple sur la nutrition).
Une habitude de plus en plus répandue, si l’on considère qu’en 2011, la part des Européens qui utilisaient Internet pour trouver des informations sur la santé était de 38 %. Et en Italie ? Dans notre pays, le bond en avant a même atteint 26 points de pourcentage (contre 27% en 2011). Étant entendu que le pourcentage de personnes recherchant des informations de santé en ligne à des fins privées continue d’être très différent entre les États membres de l’UE.