Ce n’est jamais par hasard quand les marchés montent ou s’effondrent. À chaque fois, il y a eu des signes qui pouvaient mettre la puce à l’oreille. Il existe des indicateurs qui aident à comprendre ce qui se passe. Parfois, ils peuvent même vous donner une longueur d’avance sur ce qui va arriver.
De manière générale, différentes parties de l’économie intéressent les gens de manière différente, comme la bourse, l’immobilier ou les cryptomonnaies. Certains aspects sont faciles à comprendre, d’autres moins, mais les suivre — même sans être expert — donne une bonne idée de la santé globale de l’économie. Néanmoins, il est recommandé d’approfondir, en particulier dans des marchés comme celui des cryptos. Lire les actualités crypto est un excellent moyen de voir comment les événements mondiaux influencent les marchés numériques en temps réel, et cela aide les investisseurs à prendre des décisions financières éclairées.
Croissance, moral des gens, emploi : les bases qui font bouger l’économie
Commençons par un classique : le PIB, ou produit intérieur brut. C’est un peu la note de l’économie d’un pays. S’il augmente, c’est bon signe : le pays produit plus de richesse, ça bouge, et souvent, les marchés suivent et montent. Par contre, s’il stagne ou baisse, attention… ça peut vouloir dire que l’économie ralentit, et les marchés peuvent s’en ressentir.
Autre truc à surveiller : la confiance des consommateurs et des entreprises. Si les gens ont le moral, ils dépensent plus, les entreprises investissent, et l’activité repart. Mais l’économie peut vite tourner au ralenti si le doute s’installe on dépense forcément moins. On peut se fier aux indices comme INSEE ou IFO pour avoir une vision très claire de la situation actuelle.
Et bien sûr, il y a le chômage. Moins il y en a, mieux l’économie se porte. Un chômage qui baisse, c’est bon signe. Ce sont les entreprises qui recrutent, les gens qui consomment, bref, tout roule dans les meilleurs mondes. Mais si, malheureusement, le nombre de chômeurs montent rapidement, c’est le début des ennuis, même des gros ennuis pour les marchés.
Banques centrales, inflation et taux d’intérêt : des facteurs clés pour les marchés
Trois éléments à surveiller de près pour comprendre l’évolution des marchés. Et on ne parle pas ici de fruits et légumes mais bien de banques centrales, l’inflation et les taux d’intérêt. Beaucoup moins coloré comme étale.
Pour faire simple en une phrase, lorsque le prix des biens et services augmentent, les banques centrales comme la BCE (en Europe) ou la Fed (aux États-Unis) peuvent décider d’augmenter les taux d’intérêt. L’emprunt revient donc plus chèr. les consommateurs dépensent moins et les entreprises investissent par nécessité. Il arrive donc un ralentissement de l’économie, parfois même une baisse des marchés et une stagnation des minimas sociaux.
Par contre, lorsque les taux d’intérêt sont bas, il devient plus facile d’emprunter de l’argent. Le début d’un monde utopique où tout va bien pour toutes les personnes qui veulent investir. C’est souvent à ce moment-là que les marchés connaissent une reprise.
Un point important : les annonces des banques centrales sont très suivies. Chaque mot est scruté et analysé. Une simple phrase mal interprétée peut faire trembler la bourse. Quand la présidente de la BCE ou le patron de la Fed parle, tout le monde est au garde à vous pour écouter. Ils influencent directement l’avenir de l’économie en ajustant les taux d’intérêt, ce qui impacte notamment les livrets d’épargne.
Indices avancés, signaux techniques : ce que regardent les pros
Il y a aussi des indicateurs dits “avancés”, qui donnent un aperçu de ce qui pourrait se passer dans les mois à venir.
l’indice PMI (Purchasing Managers Index) est basé sur une enquête menée auprès des responsables d’achat des entreprises. C’est le bulletin météo de l’économie. S’ils commencent à freiner les commandes, ça peut vouloir dire que l’activité va ralentir. Et les marchés réagissent très vite à ça.
Un autre signal intéressant : la courbe des taux d’intérêt. Ça a l’air compliqué dit comme ça, mais l’idée est simple. Emprunter sur 10 ou 20 ans coûte plus cher qu’emprunter sur 2 ans normalement. Mais il arrive que parfois ce soit l’inverse, une inversion de la courbe des taux. C’est le signe qu’une récession pointe le bout de son nez. C’est arrivée d’ailleurs, avant la grosse crise financière de 2008.
Vous avez déjà entendu parler du VIX, surnommé “l’indice de la peur”. Ceux qui suivent un peu les marchés savent qu’il mesure la volatilité attendue du marché. Quand le VIX monte, c’est souvent que les investisseurs deviennent nerveux, et que ça risque de secouer. Quand il est bas, le calme règne. C’est bon signe… du moins pour l’instant..
Aucun outil ne prédit tout à 100 %, même pas une boule de cristal. Mais plus tu en sais, plus tu es prêt à réagir sans paniquer.