Pour la quatrième fois, le Portugal prend la direction du Conseil de l'Union européenne et entend bien peser sur les décisions communes, sur la relance économique à travers les droits sociaux, la transition écologique, tout en garantissant l'avancement du plan de vaccination sur le continent.
Les organes d’information sont de plus en plus « encadrés » par le gouvernement en Hongrie et en Pologne. Mais à l’Ouest, de grands médias sont détenus majoritairement par de grands groupes industriels ou financiers. En particulier en France et en Italie.
Les entreprises pharmaceutiques ont imposé des clauses d'exemption en cas de complications afin de ne pas voir les Etats membres se retourner contre elles. Plusieurs pays, dont la France, se montrent sceptiques face à la campagne vaccinale en cours. Une meilleure transparence réduirait l'influence des anti-vaccins.
Les projections économiques pour l'année sont faibles et elles ne pourront être tenues que si la vaccination est rapide et équitable pour tous les pays. Sinon, la pandémie risque de rebondir avec, possiblement, de nouveaux variants encore inconnus.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
Les ventes de véhicules électriques ont doublé en Europe en 2020 alors que le marché global se contractait d’un tiers. La France a rattrapé une bonne partie de son retard même si l’Allemagne reste le plus grand marché et les pays scandinaves les mieux équipés.
La question du travail forcé et du drame des Ouïgours a été centrale dans les derniers jours des négociations, mais la Chine est parvenue à préserver son avantage dans la balance des échanges avec l'Europe.
Encore une année très chaude qui a marqué les esprits. Et la pandémie de Covid, qui fragilise les économies, n'encourage pas des programmes audacieux de réduction des effets de gaz de serre. La "révolution verte" n'est toujours pas à l'ordre du jour.
Après les premières déclarations victorieuses, les détails de l'accord trouvé le 24 décembre déçoivent les pêcheurs britanniques, pourtant mis en première ligne des négociations. Pire, le secteur financier n'a pas été intégré à l'accord malgré un lobbying intense de la part de la City. Paris, Luxembourg et Francfort espèrent en profiter.
La nouvelle souche apparue au Royaume-Uni bouleverse le calendrier des vaccinations, qui devrait être accéléré partout en Europe afin de prendre le pas sur le virus. En effet, si cette souche devient prédominante, sa contagiosité ne facilitera pas un contrôle durable de l'épidémie.
L'incertitude de ces quatre dernières années, causée par les négociations sur le Brexit, aura profondément ébranlé les relations en Europe et dans le monde et laisseront des cicatrices profondes. Si les dirigeants européens se félicitent d'une sortie honorable pour tous, les conséquences seront difficiles pour toutes les parties.
La réponse vaccinale dans les pays développés dépend de l'accès aux vaccins pour les pays pauvres, sinon la pandémie pourrait se prolonger plusieurs années et affecter profondément l'activité économique.
C'est un scénario catastrophe qui ferme une année 2020 qui en a déjà vu beaucoup d'autres. Mais l'isolement de Londres par ses partenaires européens survient à quelques jours du compte à rebours fixé par le Brexit, ce qui représente un "perfect storm" en termes économiques et politiques.
Aux Etats-Unis comme en Europe, le monopole des Gafam ne passe plus. Des sanctions importantes sont prévues pour forcer les géants du net à plus d'éthique et de transparence, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient encourager les divisions européennes sur le sujet car les intérêts économiques sont importants.
Contingents d’invités, déplacements limités, couvre-feu… les mesures pour contenir la résurgence de la pandémie se multiplient en Europe. Si le Noël des Français ne sera pas trop entravé, il n’en est pas de même dans de nombreux pays de l’Union.
Le trafic des aéroports parisiens, par exemple, pourrait ne revenir au niveau de 2019 qu'entre 2024 et 2027. Mais ce sont les aéroports régionaux qui subissent de plein fouet la crise actuelle, et ils pourraient très bien faire faillite si l'aide des gouvernements tarde trop.
En 2015, la planète s'était engagée pour sauver le climat et les populations menacées par le réchauffement climatique. Mais les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été tenus. Une relance de la diplomatie climatique est plus que jamais nécessaire.
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