Les pays membres de l'Union européenne ont été pris de court par l'intervention américaine et les discussions sur le sujet du nucléaire iranien sont désormais au point mort.
L'immigration reste un des thèmes qui polarise l'inquiétude des Européens, pourtant les immigrés non autorisés ne concernent moins d'1% de la population du continent.
Trente ans après la chute du mur de Berlin, les pays de l'Est de l'Europe pensent que le monde était plus sûr en 1989. Mais la jeune génération apporte espoir car elle s'engage davantage pour défendre la démocratie et les droits des minorités.
En France, en Italie, au Royaume-Uni et en Europe de l'Est, les partis eurosceptiques gagnent les élections, mais la forte progression des écologistes est nourrie par l'engagement des jeunes générations qui se mobilisent face au défi climatique.
Plus de la moitié des Européens croient que l'UE pourrait s'effondrer d'ici une vingtaine d'années. En France et en Pologne, un tiers des personnes sondées envisagent même le risque d'un conflit sur le continent.
L'immigration en Europe n'est plus la même qu'en 2015, lors de la dernière vague migratoire, et les Européens sont désormais plus inquiets par les effets de la corruption, du nationalisme, du terrorisme et du changement climatique.
Le Royaume-Uni attire beaucoup moins et pas seulement les Français. Entre août 2017 et août 2018, le nombre d'entrées de citoyens de l'Europe de l'Est est à son plus bas niveau depuis six ans.
Comme les jeunes d'autres pays voisins comme l'Italie, les Français cherchent des emplois à l'étranger afin de réaliser leurs rêves et fuir une société qui les déçoit.