L'aide de l'Europe et du FMI à l'Irlande en pleine déroute financière n'a pas convaincu les marchés financiers. Au Portugal et en Espagne, seuls les gouvernements tentent encore de donner le change. Presse et économistes estiment que la contagion irlandaise ne peut plus être endiguée.
Au troisième trimestre comme aux deux précédents, l’économie allemande a connu une croissance supérieure à celle de la France. Du coup, après avoir essuyé une forte récession durant la crise, l’Allemagne a pratiquement refait tout son retard face à l’Hexagone en terme d’expansion.
Avec 112 millions d'adeptes aujourd’hui en Europe, la presse en ligne attire toujours plus d’internautes. Mais elle peine à trouver son modèle économique.
Le Royaume-Uni se prépare à quatre années difficiles après l’annonce d’une réduction des dépenses publiques de 120 milliards d'euros sur quatre ans. Les syndicats estiment qu’un million d’emplois seront supprimés.
Heureux comme un riche en France ! C’est ce qui se dégage d’une étude du Crédit suisse montrant que l’Hexagone est, en proportion de la population, le pays qui compte le plus de millionnaires en dollars. En terme de richesse patrimoniale, la France arrive également largement en tête de la zone euro.
L’Europe a les moyens de combattre la crise. Des centaines de grands travaux ont été lancés. “L’Européen” en a sélectionné dix, porteurs d’emplois et de croissance.
En investissant massivement en Grèce, la Chine ne fait pas que venir en aide à un pays en crise, elle apporte un soutien à l'euro. Et prend la place d'une Europe trop peu active et dépourvue de vision géopolitique.
Les plans de relance de l’économie ont cédé la place aux plans d’austérité destinés à rassurer les marchés financiers. De nouvelles coupes drastiques sont prévues en Grèce, en Irlande ou au Royaume-Uni. La fonction publique et les ménages sont les premiers touchés.
La Chine vole au secours de la Grèce en quasi-faillite en rachetant une partie de sa dette. Un geste pas dépourvu d'arrière-pensées : Pékin compte mettre la main sur plusieurs secteurs clés de l'économie hellénique. Une tête de pont en Europe.
Dans une Europe en crise, les gains mirobolants des grands patrons choquent. Mais les PDG de l’Hexagone sont loin d’être les mieux lotis en termes de rémunérations directes. Même s’ils se rattrapent grâce aux stock-options ou parachutes dorés.
Les usines Dam, anciennes “Aciéries Lénine”, ont jusqu’au 24 août 2009 pour trouver un repreneur alors que, chez Dunaferr, les licenciements sont imminents. Plusieurs milliers d’emplois sont menacés dans ce secteur de l'industrie et, pendant ce temps, la crise profite… à l’extrême droite.
Les prix de l'immobilier en France sont repartis nettement à la hausse et flambent à Paris. Ils commencent aussi, mais beaucoup plus timidement, à remonter à Londres. Les transactions sont cependant moins nombreuses. A Madrid et Rome, l'attentisme prédomine toujours.
Berlin veut taxer les banques et faire école en Europe. La France se dit prête à suivre si ces prélèvements ne servent pas à couvrir les erreurs des banquiers. Seule certitude : les Etats européens ne veulent plus dépenser des milliards dans de nouveaux plans de sauvetage bancaires.
L’Europe vient enfin de mettre en œuvre une réelle stratégie de dissuasion monétaire pour contrer la spéculation sur l'euro et éviter qu’après la Grèce, d’autres pays - y compris la France - ne se retrouvent dans le collimateur des marchés.
Un site web espagnol propose aux créanciers et débiteurs d’une même collectivité locale de compenser dettes et créances pour palier les retards de paiement du secteur public.
Pour l’économiste Jérôme Creel, directeur adjoint du département des études de l’OFCE, les plans de rigueur pris en ordre dispersé par les gouvernements européen incapables de se concerter pour prendre, à l’exemple des Etats-Unis, des mesures pour réguler et maitriser les marchés financiers, vont tuer la croissance et laisser l’économie européenne à la traine.