En voulant bien faire, l'Europe a voulu coordonner et négocier l'achat des vaccins, mais les retards de production fragilisent cette stratégie commune, qui ne pourra pas cacher la rapidité avec laquelle certains pays assurent les campagnes, contrairement à d'autres.
Les socialistes sont les vainqueurs du scrutin, doublant leurs résultats par rapport aux élections de 2017. Mais, contre toute attente, les indépendantistes parviennent à progresser et rassemblent désormais plus de la moitié des représentants au Parlement régional.
Pour la quatrième fois, le Portugal prend la direction du Conseil de l'Union européenne et entend bien peser sur les décisions communes, sur la relance économique à travers les droits sociaux, la transition écologique, tout en garantissant l'avancement du plan de vaccination sur le continent.
Londres cherche à fracturer l'Union européenne sur le Brexit, mais la France tient à maintenir la pression en agitant le risque d'un veto. Un "no deal" s'avèrerait catastrophique, provoquant un nouveau choc économique, qui viendrait à s'ajouter celui provoqué par l'épidémie Covid-19.
C'est une semaine capitale pour Boris Johnson, qui se trouve face à une crise politique provoquée par le départ de son plus proche conseiller, Dominic Cummings. Le premier ministre est aussi à l'isolation à Downing Street, à nouveau concerné par une possible transmission du Covid-19. Et il ne reste que 50 jours pour boucler un accord avec l'Union européenne.
La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 exacerbe le futur de l'économie européenne. L'échec d'un accord commercial avant le 31 décembre aggraverait la situation et entraînerait un divorce "sec", que redoutent politiques et milieux d'affaires.
Les appels de détresse du gouvernement italien n'ont pas été entendus, mais c'est la Chine qui offre son aide, renforçant une relation privilégiée qui fragilise la cohérence européenne.
Deux blocs s'affrontent sur les contributions nationales, mais aussi sur la stratégie économique de l'Europe, entre soutien traditionnel à la PAC et investissements novateurs dans la recherche et les nouvelles priorités.
Le refus de la France face à la Macédoine du Nord et de l'Albanie a été considéré par certains comme "une erreur historique". L'Union européenne tente de calmer de jeu et d'instaurer un nouveau cadre d'intégration pour les pays Balkans.
Le compte-à-rebours est lancé avant la fin de l'année pour entériner la séparation du Royaume-Uni de l'Union européenne, après 47 ans de vie commune mouvementée.
La déception est unanime au lendemain de la COP 25 et les principaux pays pollueurs ont campé sur leurs positions. Mais le dernier Conseil européen de l'année est parvenu à définir les objectifs d'une neutralité climatique en 2050, ce qui devra être confirmé en juin de l'année prochaine.
La recherche spatiale européenne se trouve encouragée avec un budget de 14,4 milliards d'euros, un montant sans précédent, ce qui lui permettra de faire face à une compétition grandissante de la part des nouveaux acteurs et des ambitions américaines pou chinoises.
Alors que les relations avec la Turquie continuent de se détériorer, le Président français exprime l'inquiétude provoquée par le retrait des troupes américaines, et le manque de coordination qui a accompagné la décision au sein de l'Otan.
C'est une grande déception pour les deux petits pays des Balkans et ce refus de l'Europe, imposé par Emmanuel Macron, pourrait les diriger vers d'autres partenaires, comme la Russie, la Turquie ou la Chine.
L'Union européenne n'est pas une fédération, mais une confédération d'Etats souverains. Rares sont les dirigeants qui oseraient intervenir dans une situation déjà explosive sur place.
Après cette première erreur de communication, la future présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se défend de récupérer une sémantique d’extrême-droite imposée par les pays de l’Europe de l’Est.