Les négociations ont été longues, mais l'Union européenne a donné son accord pour l'ouverture de nouveaux pourparlers afin d'intégrer les deux pays, au lendemain de la signature d'un protocole entre Skopje et Sofia levant les derniers obstacles. Le processus devrait prendre des années avant son avènement.
Avec le projet de loi qui cherche à modifier une disposition de l'accord sur le Brexit, et plus précisément le protocole nord-irlandais, Boris Johnson se met à dos l'Union européenne et les deux Irlandes, avec peu de chances de réussir.
Moscou a envahi l'Ukraine précisément pour empêcher un rapprochement de Kiev avec l'Otan. Alors que le conflit s'éternise et entame sa période décisive dans l'est et le sud du pays, les voisins de la Russie semblent se rapprocher de l'Alliance atlantique, ce qui mettrait fin à leur neutralité et bouleverserait l'équilibre de l'Europe.
Emmanuel Macron a accueilli les Vingt-Sept afin de faire un front commun face à Moscou et pour faire avancer l'idée d'une force militaire européenne. Mais l'Europe n'est pas encore prête pour un embargo immédiat des importations d'hydrocarbures russes.
L'arrivée de l'Ukraine au sein de l'Union européenne est surtout une demande politique et symbolique alors que le pays voit les troupes soviétiques progresser sur le terrain. Les institutions européennes veulent avant tout réaffirmer leur solidarité vis-à-vis de leur voisin ainsi que la vocation européenne de l'Ukraine.
Mark Zuckerberg menace de retirer Facebook et Instagram d'Europe si son entreprise Meta n'obtient pas le droit d'utiliser les données des utilisateurs européens sur ses serveurs depuis les Etats-Unis. Alors que Facebook est en perte de vitesse et que Wall Street a très mal réagi à la publication du dernier rapport annuel de Meta.
Le Parlement européen se dote d'une femme pour sa présidence. A 43 ans, Roberta Metsola est aussi la plus jeune à la tête de cette assemblée, et si ses positions anti-IVG choquent beaucoup, elle s'est engagée à défendre les positions officielles sur le sujet.
C'est au tour d'Emmanuel Macron de "diriger" l'Europe pour six mois, mais l'image internationale du président français semble déjà ternie par une campagne présidentielle française peu écologiste et sous le signe de l'islamophobie et des idéologies extrémistes.
En quête de légitimité en vue des présidentielles, Emmanuel Macron risque de se trouver face à une multitude de défis : mener une campagne qui s'annonce complexe, nouer de nouveaux liens avec l'Allemagne qui dispose d'un nouveau chancelier, s'imposer face à une Europe en crise, tout ceci face à un futur proche difficile à prévoir, pour cause de crise sanitaire.
L'extrême droite européenne est sous le radar des institutions qui conditionnent l'aide européenne à l'adoption de réformes démocratiques. Les partis souverainistes et populistes pourraient devenir le troisième groupe politique au Parlement européen, mais les divisions face à la Russie empêchent un tel rapprochement.
La Cour de justice de l'UE impose une astreinte d'un million d'euros par jour à Varsovie suite au conflit de principe concernant la chambre disciplinaire de la Cour suprême polonaise. Mais il n'est pas certain que cette amende soit réglée par le gouvernement polonais, qui campe sur ses positions.
Malgré une campagne législative incertaine au mois de septembre, la chambre des députés allemande donne une leçon à travers l'Europe avec un rajeunissement de la représentation politique, avec davantage de députés issus de l'immigration.
Les questions de société, l'indépendance de la presse et de la Justice sont au coeur de la politique de Varsovie qui cherche à utiliser le populisme d'une partie de sa population, catholique et conservatrice, contre une majorité de Polonais pro-Europe. Un "Polexit" n'est pas probablement pour demain, mais ces conflits affaiblissent néanmoins d'Europe.
Malgré les pressions, l'Europe tarde à faire fléchir la Pologne et la Hongrie, qui ne respectent par l'état de droit et certaines valeurs européennes. Et, avec la crise en Afghanistan, l'urgence est à la défense de l'Europe face aux risques migratoires et l'accueil des réfugiés. Sujet qui concerne, de fait, les pays de l'Est du continent.
Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne se poursuit. Il manque près de 4 milliards d'euros pour que les deux parties trouvent un accord final. Londres devrait produire une nouvelle évaluation dans un document du Trésor dans les prochaines semaines.
Il n'existe pas de plan B pour les finales qui se tiendront à Wembley en juillet. Or, la progression du variant Delta risque d'augmenter fortement durant l'été, probablement auprès des jeunes non vaccinés, ce qui pourrait provoquer une nouvelle vague européenne à le rentrée.