Les questions de société, l'indépendance de la presse et de la Justice sont au coeur de la politique de Varsovie qui cherche à utiliser le populisme d'une partie de sa population, catholique et conservatrice, contre une majorité de Polonais pro-Europe. Un "Polexit" n'est pas probablement pour demain, mais ces conflits affaiblissent néanmoins d'Europe.
Malgré les pressions, l'Europe tarde à faire fléchir la Pologne et la Hongrie, qui ne respectent par l'état de droit et certaines valeurs européennes. Et, avec la crise en Afghanistan, l'urgence est à la défense de l'Europe face aux risques migratoires et l'accueil des réfugiés. Sujet qui concerne, de fait, les pays de l'Est du continent.
Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne se poursuit. Il manque près de 4 milliards d'euros pour que les deux parties trouvent un accord final. Londres devrait produire une nouvelle évaluation dans un document du Trésor dans les prochaines semaines.
Il n'existe pas de plan B pour les finales qui se tiendront à Wembley en juillet. Or, la progression du variant Delta risque d'augmenter fortement durant l'été, probablement auprès des jeunes non vaccinés, ce qui pourrait provoquer une nouvelle vague européenne à le rentrée.
Cette nouvelle instance, placée au-dessus des Etats membres, comble un important vide juridique. Auparavant, seules les autorités nationales pouvaient enquêter sur les fraudes et les détournements de fonds, ce qui limitait la lutte contre la criminalité financière transfrontalière.
Le conflit entre l'Union européenne et l'industriel suédois-bitannique révèle les blocages de production liés à la propriété industrielle. La suspension provisoire des brevets permettrait à des pays très touchés par le Covid, comme l'Inde, de produire sur place les vaccins attendus.
En voulant bien faire, l'Europe a voulu coordonner et négocier l'achat des vaccins, mais les retards de production fragilisent cette stratégie commune, qui ne pourra pas cacher la rapidité avec laquelle certains pays assurent les campagnes, contrairement à d'autres.
Les socialistes sont les vainqueurs du scrutin, doublant leurs résultats par rapport aux élections de 2017. Mais, contre toute attente, les indépendantistes parviennent à progresser et rassemblent désormais plus de la moitié des représentants au Parlement régional.
Pour la quatrième fois, le Portugal prend la direction du Conseil de l'Union européenne et entend bien peser sur les décisions communes, sur la relance économique à travers les droits sociaux, la transition écologique, tout en garantissant l'avancement du plan de vaccination sur le continent.
Londres cherche à fracturer l'Union européenne sur le Brexit, mais la France tient à maintenir la pression en agitant le risque d'un veto. Un "no deal" s'avèrerait catastrophique, provoquant un nouveau choc économique, qui viendrait à s'ajouter celui provoqué par l'épidémie Covid-19.
C'est une semaine capitale pour Boris Johnson, qui se trouve face à une crise politique provoquée par le départ de son plus proche conseiller, Dominic Cummings. Le premier ministre est aussi à l'isolation à Downing Street, à nouveau concerné par une possible transmission du Covid-19. Et il ne reste que 50 jours pour boucler un accord avec l'Union européenne.
La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 exacerbe le futur de l'économie européenne. L'échec d'un accord commercial avant le 31 décembre aggraverait la situation et entraînerait un divorce "sec", que redoutent politiques et milieux d'affaires.
Les appels de détresse du gouvernement italien n'ont pas été entendus, mais c'est la Chine qui offre son aide, renforçant une relation privilégiée qui fragilise la cohérence européenne.
Deux blocs s'affrontent sur les contributions nationales, mais aussi sur la stratégie économique de l'Europe, entre soutien traditionnel à la PAC et investissements novateurs dans la recherche et les nouvelles priorités.
Le refus de la France face à la Macédoine du Nord et de l'Albanie a été considéré par certains comme "une erreur historique". L'Union européenne tente de calmer de jeu et d'instaurer un nouveau cadre d'intégration pour les pays Balkans.
Le compte-à-rebours est lancé avant la fin de l'année pour entériner la séparation du Royaume-Uni de l'Union européenne, après 47 ans de vie commune mouvementée.