Après cette première erreur de communication, la future présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se défend de récupérer une sémantique d’extrême-droite imposée par les pays de l’Europe de l’Est.
Boris Johnson l'a rappelé dès le début de son mandat : il est déterminé à quitter l'Union européenne le plus vite possible. Mais Bruxelles refuse catégoriquement de renégocier l'accord de sortie.
Ursula von der Leyen, première femme à ce poste, s'engage dans un ambitieux programme qui est celui, en grande partie, que la l'actuelle Commission n'est pas parvenue à concrétiser durant le mandat précédent.
Alors que Moscou a refusé toute concession sur les droits de l'homme et ses conflits armés, l'Europe met fin à cinq années de sanctions qui ne sont pas parvenues à calmer l'agressivité du géant russe.
"Il est souvent plus rapide d'élire un nouveau pape que de s'entendre sur ces postes particuliers" a ironisé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Après une première réunion des chefs d'Etat des 28 membres de l'UE, le mois de juin sera consacré à des négociations complexes pour renouveler les postes des plus hautes fonctions de l'Union.
La mixité progresse à chaque élection européenne, mais trop lentement. Le Parlement devrait privilégier les femmes aux postes-clés afin d'établir une meilleure parité entre les sexes.
La population européenne est une mosaïque de populations et d'ethnies diverses. Les élections prochaines soulèvent le retard des institutions afin de favoriser une plus grande pluralité ethnique, culturelle et sociale.
Le président français, qui assurera la présidence tournante du Conseil à partir de ce mois de mai, devra trouver une solution à la crise qui oppose cette instance à la Russie, depuis l'annexion de la Crimée en 2014.
La pétition a été lancée par une citoyenne, Margaret Anne Georgiadou, qui estime que les militants pro-EU sont "réduits au silence et ignorés" depuis le référendum de juin 2016.
Si les deux pays s'entendent sur le fond, l'Allemagne et la France divergent sur les priorités. De plus, Londres et Paris se sont élevés contre l'arrêt des exportations d'armes par l'Allemagne vers l'Arabie saoudite.
Le Président français veut susciter de nouvelles dynamiques pour faire avancer l'Union, mais ses partenaires aimeraient que la France sorte de la crise qui affaiblit sa vision à l'étranger.