Le président français, qui assurera la présidence tournante du Conseil à partir de ce mois de mai, devra trouver une solution à la crise qui oppose cette instance à la Russie, depuis l'annexion de la Crimée en 2014.
La pétition a été lancée par une citoyenne, Margaret Anne Georgiadou, qui estime que les militants pro-EU sont "réduits au silence et ignorés" depuis le référendum de juin 2016.
Si les deux pays s'entendent sur le fond, l'Allemagne et la France divergent sur les priorités. De plus, Londres et Paris se sont élevés contre l'arrêt des exportations d'armes par l'Allemagne vers l'Arabie saoudite.
Le Président français veut susciter de nouvelles dynamiques pour faire avancer l'Union, mais ses partenaires aimeraient que la France sorte de la crise qui affaiblit sa vision à l'étranger.
La stagnation des négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne encourage un fort mouvement de protestation qui ne devrait toutefois pas infléchir Theresa May.
Après deux ans de négociations, les discussions entre Européens et Britanniques ont été à nouveau suspendues, à trois jours d'un rendez-vous capital à Bruxelles mercredi.
Même s'il n'a pas encore prouvé son efficacité, l'article 7 des traités est une procédure exceptionnelle qui illustre le malaise européen face à la politique de M. Orban.
La date limite de mars 2019 se rapproche, l'étendue des sujets à régler reste immense et préfigure le spectre d'un no deal qui affecterait l'Europe et le monde.
Il ne reste que 13 semaines pour parvenir à un accord et Bruxelles se prépare à un scénario catastrophe si Londres ne progresse pas dans les négociations.
Si un compromis n'est pas trouvé dans les prochains mois, le projet sera alors abandonné ou renvoyé en commission juridique. Et il ne pourra pas être bouclé avant la fin de la mandature.