L'Union européenne et Budapest s’affrontent depuis plusieurs années sur les atteintes portées aux valeurs fondamentales européennes et la position ambiguë de Viktor Orban dans le conflit avec la Russie fragilise d'autant plus la cohésion des 27 face à la crise internationale.
L'Europe n'a pas été un thème important lors du premier tour de la Présidentielle, mais devrait être un sujet pivotal pour le second tour. Marine le Pen tente d'attirer à elle les eurosceptiques et les populistes, Emmanuel Macron se montre en garant de la place de la France au sein de l'Europe.
Longtemps promise lors des campagnes présidentielles, la part du solaire en France, et en Europe, a souffert de la concurrence chinoise. Face à l'urgence énergétique imposée par le conflit en Ukraine, cette filière doit être reconstruite et dynamisée.
Ce troisième rapport, rédigé par 278 chercheurs de 65 pays, qui s'adresse aux décideurs, est le plus politique. Le GIEC appelle à des mesures immédiates dans tous les secteurs pour "garantir un avenir viable".
Il y avait peu d'espoir de voir les leaders populistes de Serbie et de Hongrie inquiétés. Et la proximité de ces pays avec le conflit a conforté les partis au pouvoir qui conservent de bonnes relations avec "l'agresseur Poutine". Un échec pour l'Union européenne qui peine à créer un front commun face à la Russie.
La Commission souligne que face à la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, l'économie circulaire est l'opportunité de réduire la dépendance européenne sur les matières premières et donc de renforcer l'autonomie stratégique de l'UE. Pourtant, en France, par exemple, l'écologie n'est toujours pas un sujet central dans la campagne présidentielle.
Quelle que soit l'issue de la guerre, l'Ukraine devra être reconstruite, mais les dégâts écologiques seront irréparables tant les sols, les réserves d'eau et les réserves naturelles sont détruits ou très atteints. La pollution de l'air et des lacs par les produits chimiques et radioactifs pourrait ne pas être corrigée.
La campagne présidentielle devait se produire dans un pays où les restrictions sanitaires seraient levées. Mais la crise ukrainienne cause des brassages de populations sans précédent, et l'OMS juge que l'Europe a levé ses protections trop rapidement.
« La leçon du Rapport mondial sur le bonheur de ces dernières années est que la solidarité sociale, la générosité entre les gens et l’honnêteté du gouvernement sont cruciales pour le bien-être », a commenté un des coauteurs, Jeffrey Sachs. « Les dirigeants mondiaux devraient en prendre compte », plaide-t-il.
En Europe, les prix des produits agricoles flambent, et les charges sont de plus en plus lourdes pour de nombreuses professions. Mais le risque de famine à travers le monde est aussi un facteur d'instabilité sociale et politique, et les programmes d'aide aux populations africaines et du Moyen-Orient sont déjà dépassés.
La guerre en Ukraine multiplie les risques de pénurie de traitements pour les maladies transmissibles. Les réfugiés devraient avoir accès à des tests de dépistage à leur arrivée dans les pays qui leur offrent asile. La remontée de l'incidence du Covid en Europe coïncide avec un conflit majeur.
L'Europe doit relever deux défis : trouver une alternative aux approvisionnements en gaz russe et freiner la demande au niveau national pour résister à la tempête économiquement et socialement. Mais le développement des connections entre l'Espagne et le reste de l'Europe doit être le résultat d'un accord politique commun.
L'épidémie n'est pas terminée et chaque jour, en France, 160 personnes meurent du Covid-19. La situation est pire en Asie et, en Europe, elle est "critique" en Allemagne. Triste anniversaire pour le 11 mars 2020, jour de la reconnaissance de la pandémie.
Emmanuel Macron a accueilli les Vingt-Sept afin de faire un front commun face à Moscou et pour faire avancer l'idée d'une force militaire européenne. Mais l'Europe n'est pas encore prête pour un embargo immédiat des importations d'hydrocarbures russes.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), une prolongation du conflit en Ukraine aurait des conséquences économiques "dévastatrices" au niveau mondial. L'embargo du pétrole russe a déjà fait perdre le rebond économique réalisé depuis un an, avec la sortie progressive de la crise du Covid.
L'arrivée de l'Ukraine au sein de l'Union européenne est surtout une demande politique et symbolique alors que le pays voit les troupes soviétiques progresser sur le terrain. Les institutions européennes veulent avant tout réaffirmer leur solidarité vis-à-vis de leur voisin ainsi que la vocation européenne de l'Ukraine.
Le nouveau report du Giec est formel : pour l'instant, l'adaptation européenne est insuffisante. Le manque d'engagement du secteur privé et des citoyens, l'absence de volonté politique et les ressources limitées en faveur de l'écologie risque d'entraîner un avenir sombre pour l'Europe.
La très grande majorité des réfugiés Ukrainiens veulent rester dans les pays voisins. L'Europe se prépare à un déplacement massif de population, mais la Pologne impose un tri sélectif parmi les nouveaux arrivants.