L'investiture du 46ème président des Etats-Unis a été saluée par les dirigeants et les médias européens, mais les années Trump ont laissé des cicatrices profondes pour le vieux Continent.
Le choix définitif du candidat de la droite et du centre-droit pour les élections législatives de septembre prochain ne sera fait qu'au printemps. Les tensions sociales que vit l'Allemagne, en ces temps d'épidémie, pourraient faire émerger d'autres prétendants.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
L'incertitude de ces quatre dernières années, causée par les négociations sur le Brexit, aura profondément ébranlé les relations en Europe et dans le monde et laisseront des cicatrices profondes. Si les dirigeants européens se félicitent d'une sortie honorable pour tous, les conséquences seront difficiles pour toutes les parties.
Au-delà du chantage politique de ces deux pays, le plan de relance illustre l'absence de coordination européenne face à la pandémie et la montée des populismes à l'Est. Les principes fondamentaux de l'Etat de droit sont au centre de ce bras de fer.
L'espoir est grand de pouvoir tourner la page de l'ère Trump, et les relations entre les Etats-Unis et l'Europe pourront enfin reprendre un cours plus normal. Mais les dégâts subis entre les deux blocs lors du dernier mandat restent immenses, sur le fond et la forme, et notamment sur la relation commerciale.
L'élection américaine reste incertaine et l'Europe se prononce en faveur du candidat Joe Biden, désormais à 6 points de remporter le scrutin. Mais tout est loin d'être joué, et Donald Trump pourrait contester une éventuelle victoire dans les semaines qui viennent.
Pays le plus durement touché par l’épidémie de coronavirus, l’Italie a appelé l’Europe à l’aide. En vain, le silence assourdissant de la Commission européenne alimentant en retour la défiance grandissante des Italiens envers l’UE. Une défiance ancrée depuis plusieurs mois et après de nombreuses maladresses des autorités bruxelloises.
Diverses instances internationales, dont l’Union européenne, envisageraient de sanctionner les acteurs politiques et économiques guinéens ayant permis cette parodie d’élections libres, au premier rang desquels le président du pays, Alpha Condé.
Pour l'instant, Donald Trump se félicitait des "frontières solides" américaines. Mais, avec 1200 cas dans le pays, le virus y est désormais actif et la mentalité forteresse a trouvé une nouvelle cible : l'Europe, responsable de l'essor de la pandémie.
Selon l'ONU, la situation en Syrie représente "la plus grosse crise aujourd'hui dans le monde" et la Grèce et la Turquie en appellent à l'Europe, pour des raisons différentes. Le spectre d'une crise migratoire équivalente à celle de 2015 est dans tous les esprits.
Malgré leur volonté commune d’atteindre 50 % de nucléaire dans leur mix électrique, la France et la Finlande ont pris des directions bien distinctes en matière d’atome. Tandis que le pays nordique a choisi d’enfouir tous ses combustibles usés dans le sous-sol, l’Hexagone préfère miser, en partie, sur leur recyclage.
Une meilleure morale politique est demandée par l'opinion publique, les médias et les réseaux sociaux. Le conseil de l'Europe considère que l'Etat français ne fait pas assez preuve de transparence en ce qui concerne les conflits d'intérêt, les déclarations de patrimoine et les relations avec les lobbys.
La marge de manoeuvre du premier ministre Pedro Sanchez est limitée, mais c'est un symbole de sortie de crise pour le leader socialiste, à la tête du premier exécutif de cotation dans le pays depuis la fin de la dictature franquiste, en 1975.
La guerre dans l'Est de l'Ukraine envenime toujours les relations entre l'Europe et Moscou, mais cet échange de prisonniers est un autre pas symbolique de désescalade.
De nouvelles tensions en Libye pourraient faire flamber les prix du pétrole, aggraver la guerre civile, provoquer un nouveau flux migratoire en direction de l'Europe et attiser les factions terroristes proches du Sahel.
La nouvelle carte du Royaume-Uni se dessine : conservatrice et pro-Brexit en Angleterre, indépendantiste et anti-Brexit en Ecosse, nationaliste en Irlande. La victoire incontestée de Boris Johnson pourrait entraîner une fragmentation du Royaume-Uni.
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