Pour des raisons historiques, l'Europe ne parvient pas à influencer le conflit entre Israël et la Palestine. Le cessez-le-feu qui vient d'être signé peut être mis au crédit du président américain Joe Biden, lui-même lié en tant que principal soutien à une très grande prudence tant la région est explosive.
La reconnaissance du génocide arménien par Joe Biden provoque la joie dans la diaspora arménienne, mais complique davantage les relations entre les Etats-Unis et la Turquie.
L'Union européenne reprend sa place de leader dans un long processus de discussions diplomatiques qui pourraient aboutir au sauvetage de l'accord sur le nucléaire iranien, essentiel pour désamorcer les tensions accumulées dans la région depuis le retrait de Donald Trump, en 2018.
Au-delà du mauvais score du parti d'Angela Merkel, ces élections régionales augurent mal des prochains rendez-vous électoraux. La vague de mécontentement qui touche les Européens pourrait avoir des effets profonds sur l'équilibre des forces politiques sur le Continent.
L'arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden met fin à quatre années d'unilatéralisme, Washington ayant décidé de rejoindre l'accord de Paris et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), une nouvelle politique commune est possible, mais la lutte contre la pandémie reste la premièr!re urgence pour relancer l'économie mondiale.
Mario Draghi se trouve être la seule personne capable de faire aujourd'hui l'unanimité, dans son pays comme à l'étranger. "Le "sauveur de Patrie", salué pour son rôle dans la crise de la dette de l'euro en 2021, dispose de l'autorité morale pour rassembler des partis politiques opposés dans une politique d'union nationale.
La tension monte entre l'Europe et la Russie avec de nouvelles expulsions de diplomates alors que les arrestations de manifestants pro-Navalny se multiplient. Les européens peinent à s'unifier face à Moscou, qui se trouve en position de force.
Attaquée de toute part à cause de la répression des manifestations pro-Navalny, la Russie profite des résultas prometteurs de son vaccin pour convaincre et séduire les gouvernements de l'Union européenne, au départ méfiants quant à l'efficacité de Spoutnik V.
Le retour en Russie d'Alexei Navalny est dans le prolongement de son engagement dans la désobéissance civile et de son combat contre la corruption dans le pays. Faut-il y voir un réel danger pour Poutine? En tout cas, l'opposant russe est désormais une référence pour les chancelleries occidentales qui espèrent voir la Russie changer.
L'investiture du 46ème président des Etats-Unis a été saluée par les dirigeants et les médias européens, mais les années Trump ont laissé des cicatrices profondes pour le vieux Continent.
Le choix définitif du candidat de la droite et du centre-droit pour les élections législatives de septembre prochain ne sera fait qu'au printemps. Les tensions sociales que vit l'Allemagne, en ces temps d'épidémie, pourraient faire émerger d'autres prétendants.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
L'incertitude de ces quatre dernières années, causée par les négociations sur le Brexit, aura profondément ébranlé les relations en Europe et dans le monde et laisseront des cicatrices profondes. Si les dirigeants européens se félicitent d'une sortie honorable pour tous, les conséquences seront difficiles pour toutes les parties.
Au-delà du chantage politique de ces deux pays, le plan de relance illustre l'absence de coordination européenne face à la pandémie et la montée des populismes à l'Est. Les principes fondamentaux de l'Etat de droit sont au centre de ce bras de fer.
L'espoir est grand de pouvoir tourner la page de l'ère Trump, et les relations entre les Etats-Unis et l'Europe pourront enfin reprendre un cours plus normal. Mais les dégâts subis entre les deux blocs lors du dernier mandat restent immenses, sur le fond et la forme, et notamment sur la relation commerciale.
L'élection américaine reste incertaine et l'Europe se prononce en faveur du candidat Joe Biden, désormais à 6 points de remporter le scrutin. Mais tout est loin d'être joué, et Donald Trump pourrait contester une éventuelle victoire dans les semaines qui viennent.