Le sentiment de fatigue est général dans plusieurs pays européens, mais la France se distingue par une insatisfaction record envers la politique et ce sentiment de frustration pourrait avoir un effet sur les prochaines élections.
Le futur des échanges financiers entre la City et l'UE fait l'objet de négociations à part, et devraient trouver un accord fin mars. En attendant, Amsterdam pourrait devenir la première place boursière d'Europe.
Malgré des moyens importants, l'Europe n'est pas parvenue à réduire la précarité depuis la crise de 2008. En 2021, la détérioration économique devrait fragiliser encore davantage la situation des parents célibataires, des indépendants, des petits patrons ou des travailleurs saisonniers.
Ces protestations, souvent attisées par les partis populistes, rejoignent celles qui paralysent aussi le Liban, où la jeunesse désespérée descend tous les jours dans la rue. La montée du populisme de droite alimente cette protestation qui s'attaque aussi à l'élite libérale, aux médias et aux institutions.
La baisse du traffic est mondiale. En Ile-de-France, Aéroports de Paris est le premier employeur et la crise du secteur aéronautique, comme celle d'Eurostar, affectera la situation sociale, avec des perspectives très réduites pour le court et moyen terme.
Depuis 1995, le niveau des élèves français dans ces deux matières ne cesse de chuter. Aujourd'hui, la France se trouve juste avant Chypre, la Roumanie et le Chili dans les derniers du classement. Des mauvais résultats qui handicaperont le pays sur les secteurs de pointe.
Le nombre des sans-abri et mal logés en Europe ne cesse de progresser, ce qui représente un danger supplémentaire en cas d'épidémie, laissant dans la rue de nombreuses personnes encore plus fragilisées par le retard des aides à leur encontre.
L'opinion européenne espère le début de la fin de la deuxième vague de la pandémie, mais les experts redoutent une troisième vague pour le début 2021 si la lutte contre le virus ne bénéficie pas de systèmes de traçage plus locaux et plus efficaces.
Jour après jour, les pays européens multiplient les restrictions et restaurent le confinement, alors que le vieux continent est redevenu l'épicentre de la pandémie. Si ces mesures sont globalement acceptées par les populations, la colère grandit auprès des plus fragiles, qui protestent au nom de la "liberté".
Pour certains, l'Hexagone, qui doit remettre durant le printemps 2020 à la Commission européenne sa stratégie en matière d'isolation des bâtiments, paie le prix de « choix méthodologiques contestables ».
Pays le plus durement touché par l’épidémie de coronavirus, l’Italie a appelé l’Europe à l’aide. En vain, le silence assourdissant de la Commission européenne alimentant en retour la défiance grandissante des Italiens envers l’UE. Une défiance ancrée depuis plusieurs mois et après de nombreuses maladresses des autorités bruxelloises.
Plusieurs régions de l'Europe font face à la désertification de leur population, en particulier les jeunes, qui se dirigent vers les grands centres urbains. Ce qui a des conséquences sociales importantes, et qui encourage les partis populistes qui progressent, à l'Est et au Sud.
L'Europe doit intervenir pour réduire le nombre de ces pratiques qui mettent en danger la santé des femmes et des enfants, parfois leur vie, et constituent une atteinte à leur dignité.
La France fait désormais partie des pays européens, comme l'Italie, la Hongrie et la Roumanie, dont la politique carcérale, en crise structurelle, est surveillée par l'Europe.
Plus de 45.000 personnes ont débarqué en Grèce en 2019. L'Europe échoue dans le traitement de cette crise migratoire qui se prolonge et s'aggrave, au risque de radicaliser les populations locales, qui se sentent aussi abandonnées.
Cette épidémie alimente les craintes d'une réapparition d'un virus de type Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), hautement contagieux, qui avait tué 650 personnes en Chine et à Hongkong en 2002 et 2003.
Avoir accès à une interruption volontaire de grossesse n'est pas garanti dans tous les pays, et de nombreuses femmes n'ont pas d'autre choix que de partir à l'étranger.