La guerre en Ukraine multiplie les risques de pénurie de traitements pour les maladies transmissibles. Les réfugiés devraient avoir accès à des tests de dépistage à leur arrivée dans les pays qui leur offrent asile. La remontée de l'incidence du Covid en Europe coïncide avec un conflit majeur.
L'épidémie n'est pas terminée et chaque jour, en France, 160 personnes meurent du Covid-19. La situation est pire en Asie et, en Europe, elle est "critique" en Allemagne. Triste anniversaire pour le 11 mars 2020, jour de la reconnaissance de la pandémie.
La très grande majorité des réfugiés Ukrainiens veulent rester dans les pays voisins. L'Europe se prépare à un déplacement massif de population, mais la Pologne impose un tri sélectif parmi les nouveaux arrivants.
La baisse du chômage est une bonne nouvelle pour l'Europe, et les chiffres n'ont jamais été aussi encourageants depuis... un quart de siècle. Mais les personnes à la recherche d'un emploi veulent profiter les bénéfices tirés par les entreprises et attendent des augmentations de salaire.
La crise du Covid a accentué la richesse mondiale des plus fortunés, alors que les plus fragiles sont plus que jamais affectés par la précarité. Ces inégalités affectent les équilibres politiques, économiques, sociaux et environnementaux de la planète.
Les sujets de tension entre Varsovie et l'Europe ne semblent pas se diriger vers une vraie négociation et Bruxelles décide de durcir le ton avec des amendes importantes.
Les populistes et l'extrême droite européenne instrumentalisent la peur migratoire et, de fait, les migrants et réfugiés sont souvent mis à l'écart des stratégies vaccinales. Les barrières administratives, logistiques, géographiques, culturelles, linguistiques et financières, mais surtout la stigmatisation envers les migrants empêche une vaccination qui, pourtant, protègerait la population générale.
Presque trois ans avant le début de la crise, la vaccination dans les pays de l'Est de l'Europe souffre d'un retard désormais catastrophique. Les populations non vaccinées n'ont pas confiance dans les institutions médicales de leurs pays, nourrissant une épidémie qui sera, forcément, aggravée par le froid de l'hiver.
Si le programme Covax permet enfin de rattraper son retard vers les pays à faible revenu, il est toujours affaibli par le maintien des brevets sur les vaccins. Et, en Europe, plusieurs fronts de propagation s'établissent et prennent de l'ampleur, comme en Russie et au Royaume-Uni.
L'Islande a été ébranlée par la crise de 2008 et a traversé une décennie de scandales et d'élections à répétions. Le retour à la stabilité politique s'accompagne d'avancées sociales, comme une présence importante de femmes au plus haut niveau législatif.
Les pays développés ont fait d'importantes réserves, au détriment des pays à faible revenu qui manquent de vaccins. D'un côté, des surplus de stocks, de l'autre côté, comme en Afrique, une mauvaise gestion de l'acheminement des lots qui sont périmés avant même d'être administrés. Et cette tendance pourrait s'aggraver avec les prochains mois.
Le retard de production du vaccin d'AstraZeneca est désormais résolu, mais a fortement handicapé le programme Covax, chargé de fournir les pays pauvres, notamment l'Afrique. Un échec qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur un continent où le variant Delta prend de l'importance.
Les retours de vacances, la rentrée des classes et la lassitude populaire face à la pandémie pourraient provoquer une nouvelle progression la mortalité. Mais l'enjeu principal reste une meilleure distribution des vaccins pour les pays pauvres.
La tenue de l'Euro sera sûrement un jalon épidémiologique dans la reprise de l'épidémie au Royaume-Uni, et en Europe aussi, où d'autres matches ont eu lieu. La reprise économique, tant attendue, pourrait être menacée à la fin des vacances.
La fin des restrictions sanitaires voit une "épidémie de machisme" qui s'abat sur les femmes en milieu conjugal ou familial. Si le nombre des féminicides a vu une baisse en 2020, c'est surtout parce que les femmes ont été plus isolées et dans l'incapacité de déposer des plaintes pour violence.
Le Conseil de l'Europe appelle la France à tirer les leçons de l'inefficacité des mesures prises depuis trente ans en milieu carcéral. Pour rappel, la Cour européenne des droits de l'homme avait déjà condamné l'hexagone en janvier dernier. Il y aurait plus de 66.500 détenus dans les prisons françaises au 1er juin 2021.
Depuis des années, la santé mentale souffre de manque de moyens. La pandémie du Covid-19 a libéré des fonds massifs pour les vaccins et la prise en charge médicale. Mais l'inquiétude face à la crise, la colère et la frustration, le sentiment d'isolement et de solitude ont profondément marqué les personnes fragiles, souvent précaires ou jeunes.
Les doutes face aux vaccins sont liés à des situations sociales précaires et à un manque de confiance envers les institutions. Signe politique inquiétant, surtout en France qui se trouve en bas du palmarès européen des pays où la vaccination est vue sous un angle positif, et ceci à quelques mois de la saison estivale.