Dans un Portugal qui a su se montrer novateur dans ses réformes sociales, le sommet de Porto s'est surtout consacré aux relations commerciales avec l'Inde et à la discussion sur les brevets des vaccins Covid, qui n'a pas débouché sur un consensus.
La saison des vacances approche et l'irruption du variant indien pourrait être la cause d'une nouvelle vague, surtout dans les pays, comme la France, où la couverture vaccinale prend du retard.
Plusieurs pays, très concernés par l'immigration illégale, ne comptabilisent pas les disparitions d'enfants et d'adolescents et l'échange de données entre les pays de l'UE reste inexistant à ce jour.
Seize mois après le début de la pandémie, c'est le moment des premiers records de mortalité. La situation au Brésil est si explosive, avec un décès par minute, qu'elle a déjà des répercutions à travers le monde.
Alors que tous les pays de la zone euro cherchent à réduire le nombre de leurs prisonniers, la France a la population carcérale la plus élevée. La prise en charge des détenus, la préparation à la sortie, la prévention de la récidive sont mal assurée, et la situation sanitaire s'aggrave en temps d'épidémie.
La confusion autour du vaccin AstraZeneca désempare la stratégie européenne de vaccination et désoriente une opinion publique de plus en plus septique face à la coordination des pays européens, qui se préparent à un risque de troisième vague, prévu pour les fêtes de Pâques.
Le sentiment de fatigue est général dans plusieurs pays européens, mais la France se distingue par une insatisfaction record envers la politique et ce sentiment de frustration pourrait avoir un effet sur les prochaines élections.
Le futur des échanges financiers entre la City et l'UE fait l'objet de négociations à part, et devraient trouver un accord fin mars. En attendant, Amsterdam pourrait devenir la première place boursière d'Europe.
Malgré des moyens importants, l'Europe n'est pas parvenue à réduire la précarité depuis la crise de 2008. En 2021, la détérioration économique devrait fragiliser encore davantage la situation des parents célibataires, des indépendants, des petits patrons ou des travailleurs saisonniers.
Ces protestations, souvent attisées par les partis populistes, rejoignent celles qui paralysent aussi le Liban, où la jeunesse désespérée descend tous les jours dans la rue. La montée du populisme de droite alimente cette protestation qui s'attaque aussi à l'élite libérale, aux médias et aux institutions.
La baisse du traffic est mondiale. En Ile-de-France, Aéroports de Paris est le premier employeur et la crise du secteur aéronautique, comme celle d'Eurostar, affectera la situation sociale, avec des perspectives très réduites pour le court et moyen terme.
Depuis 1995, le niveau des élèves français dans ces deux matières ne cesse de chuter. Aujourd'hui, la France se trouve juste avant Chypre, la Roumanie et le Chili dans les derniers du classement. Des mauvais résultats qui handicaperont le pays sur les secteurs de pointe.
L'opinion européenne espère le début de la fin de la deuxième vague de la pandémie, mais les experts redoutent une troisième vague pour le début 2021 si la lutte contre le virus ne bénéficie pas de systèmes de traçage plus locaux et plus efficaces.
Jour après jour, les pays européens multiplient les restrictions et restaurent le confinement, alors que le vieux continent est redevenu l'épicentre de la pandémie. Si ces mesures sont globalement acceptées par les populations, la colère grandit auprès des plus fragiles, qui protestent au nom de la "liberté".
Plusieurs régions de l'Europe font face à la désertification de leur population, en particulier les jeunes, qui se dirigent vers les grands centres urbains. Ce qui a des conséquences sociales importantes, et qui encourage les partis populistes qui progressent, à l'Est et au Sud.
L'Europe doit intervenir pour réduire le nombre de ces pratiques qui mettent en danger la santé des femmes et des enfants, parfois leur vie, et constituent une atteinte à leur dignité.
La France fait désormais partie des pays européens, comme l'Italie, la Hongrie et la Roumanie, dont la politique carcérale, en crise structurelle, est surveillée par l'Europe.
Plus de 45.000 personnes ont débarqué en Grèce en 2019. L'Europe échoue dans le traitement de cette crise migratoire qui se prolonge et s'aggrave, au risque de radicaliser les populations locales, qui se sentent aussi abandonnées.