L’Union européenne n’apparaît plus aussi fragile, le Brexit l’a paradoxalement renforcée en exposant les coûts d’une sortie improvisée, mais son existence et sa légitimité restent toujours férocement combattues.
Le poids de la commande publique est loin d’être négligeable : 77,3 milliards d’euros en France en 2017 et 9 000 milliards de dollars dans le monde en 2014.
Malgré leurs actions coup de poing sur l’ensemble du territoire, les agriculteurs peinent à se faire entendre par le gouvernement et la société civile. Pendant ce temps, leur situation continue de s’aggraver avec l’interdiction du glyphosate qui va peser sur le secteur.
Il faudra encore beaucoup d’opérations militaires de terrain, d’action idéologique ainsi qu’une vraie politique de développement économique et social dans la région pour débarrasser le Moyen-Orient des extrémistes. A cet égard, l’allié incontournable de l’Occident est à l’évidence l’Arabie saoudite.
Que le référendum pour l'indépendance ait lieu ou non, dimanche, en Catalogne, la seule idée de l'auto-détermination peut faire frémir les partisans d'une coopération plus poussée entre Etats membres de l'Union européenne.
Si Angela Merkel a été réélue, hier, chancelière fédérale, son parti, la CDU-CSU, sort affaibli des législatives, qui consacrent l'arrivée au Bundestag de l'AfD, le parti de droit nationaliste créé en 2013. Les sociaux-démocrates de Martin Schulz ont enregistré quant à eux leur plus mauvais résultat et ne participeront pas à un nouveau gouvernement de coalition, contrairement, sans doute, aux libéraux du FDP et aux Verts.
Alors que la date à la quelle doit se tenir la consultation populaire au sujet de l'indépendance de la Catalogne approche, les débats sont de plus en plus passionnés et, parfois injurieux. Ils marquent en tout cas une ligne de fracture très claire qu'il semble difficile d'atténuer.
En partenariat avec dix autres rédactions européennes, "Le Monde" a enquêté sur la manière dont le régime azerbaïdjanais achetait son influence en Europe. Entre 2012 et 2014, 16 000 transactions ont été effectuées par quatre sociétés offshore proches du pouvoir de Bakou.
Si la Turquie est en ce moment, et depuis longtemps, dans le viseur des défenseurs de la liberté de la presse, elle n'est pas le seul pays, en Europe, à chercher à contourner les médias. La Hongrie, la Bulgarie et même la France ne sont pas exemplaires en la matière.
Si le transfert du Brésilien Neymar au PSG, qui n'est plus qu'une question d'heures, fait autant parler, c'est en raison de son prix. Le club français va débourser 222 millions d'euros, et sans doute plus, pour s'attacher les services de l'attaquant en provenance du FC Barcelone. Sur le terrain comme sur Internet.
Dans les années 1990, la situation économique en Suède était à peu près la même que celle que connait la France aujourd'hui. Pour devenir l'un des pays les mieux portants de l'Union européenne, voire du monde, l'Etat scandinave a engagé de nombreuses réformes, dont celle du secteur public, qui s'est inspiré des pratiques concurrentielles du privé, pour le meilleur et pour le pire.
L'Iran fait plus que jamais partie des "Etats infréquentables" pour les Etats-Unis, qui viennent de prendre de nouvelles sanctions économiques à son encontre. Mais celles-ci ne doivent pas décourager les Européens, banques comme entreprises, d'investir dans l'économie iranienne ou de nouer des partenariats avec des groupes locaux.
Paris refuse de prendre position dans le conflit opposant le Qatar et une coalition emmenée par l’Arabie Saoudite. Pourtant, les preuves s’accumulent d’une implication effective des qatari dans le soutien aux activités terroristes, ce qui n’est pas le cas des saoudiens.
La nouvelle est tombée en plein Ramadan, théoriquement période de paix et de partage en terre musulmane : l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Egypte annonçaient le 5 juin dernier qu’ils imposeraient désormais un blocus aérien, maritime et terrestre au Qatar. Motif affiché ? L’accointance supposée de Doha envers certains groupes terroristes.
Le parti d'extrême droite se réunissait les 21 et 22 juillet derniers pour évoquer sa "refondation" et mettre aux voix les sujets phares de l'appareil frontiste. Si la sortie de l'euro a été largement évoquée, elle a été reléguée en fin de quinquennat, cédant sa place à des sujets plus consensuels comme la dénonciation de l'immigration.
Après le Front national et le Modem, c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon d'être soupçonné d'avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen. Le leader de la France insoumise aurait utilisé de l'argent européen pour financer certains de ses assistants parlementaires, alors qu'ils travaillaient pour le compte de son parti politique d'alors.