L'arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden met fin à quatre années d'unilatéralisme, Washington ayant décidé de rejoindre l'accord de Paris et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), une nouvelle politique commune est possible, mais la lutte contre la pandémie reste la premièr!re urgence pour relancer l'économie mondiale.
En voulant bien faire, l'Europe a voulu coordonner et négocier l'achat des vaccins, mais les retards de production fragilisent cette stratégie commune, qui ne pourra pas cacher la rapidité avec laquelle certains pays assurent les campagnes, contrairement à d'autres.
L'investiture du 46ème président des Etats-Unis a été saluée par les dirigeants et les médias européens, mais les années Trump ont laissé des cicatrices profondes pour le vieux Continent.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
Aux Etats-Unis comme en Europe, le monopole des Gafam ne passe plus. Des sanctions importantes sont prévues pour forcer les géants du net à plus d'éthique et de transparence, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient encourager les divisions européennes sur le sujet car les intérêts économiques sont importants.
En 2015, la planète s'était engagée pour sauver le climat et les populations menacées par le réchauffement climatique. Mais les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été tenus. Une relance de la diplomatie climatique est plus que jamais nécessaire.
L'arrivée prochaine des vaccins se heurte à une population qui, dans certains pays, exprime des doutes sur leur efficacité. Les pouvoirs publics devront se montrer plus pédagogiques et garantir la transparence des études en cours et à venir.
L'opinion européenne espère le début de la fin de la deuxième vague de la pandémie, mais les experts redoutent une troisième vague pour le début 2021 si la lutte contre le virus ne bénéficie pas de systèmes de traçage plus locaux et plus efficaces.
L'histoire de la recherche sur les vaccins est riche en annonces spectaculaires. Quand les bourses et les médias s'affolent, les enjeux économiques et politiques risquent de prendre le pas sur la rigueur scientifique. La découverte d'un premier candidat-vaccin contre le coronavirus s'avère toutefois prometteuse, et l'Europe ne veut pas être en reste.
Quasiment tous les pays de l’Union ont félicité le nouveau président américain élu. Mais avec des nuances qui reflètent les bonnes ou mauvaises relations de leur gouvernement avec Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne ou la France ont beaucoup à gagner avec la nouvelle administration.
L'espoir est grand de pouvoir tourner la page de l'ère Trump, et les relations entre les Etats-Unis et l'Europe pourront enfin reprendre un cours plus normal. Mais les dégâts subis entre les deux blocs lors du dernier mandat restent immenses, sur le fond et la forme, et notamment sur la relation commerciale.
L'élection américaine reste incertaine et l'Europe se prononce en faveur du candidat Joe Biden, désormais à 6 points de remporter le scrutin. Mais tout est loin d'être joué, et Donald Trump pourrait contester une éventuelle victoire dans les semaines qui viennent.
Longtemps sujet à controverse et hésitations, la deuxième vague est désormais là. Les mesures de couvre-feu se multiplient en Europe et les incertitudes restent entières en ce qui concerne la distribution des prochains candidats vaccin, prévus, dans le meilleur des cas, pour le début de l'année prochaine.
Pour l'instant, Donald Trump se félicitait des "frontières solides" américaines. Mais, avec 1200 cas dans le pays, le virus y est désormais actif et la mentalité forteresse a trouvé une nouvelle cible : l'Europe, responsable de l'essor de la pandémie.
Disney+ veut profiter du léger tassement de Netflix aux Etats-Unis, déjà affecté par la concurrence, et mise sur un prix attractif afin de se faire une place dans la guerre du streaming.
Le carnet de commandes d'Airbus est rempli et la crise grave que traverse Boeing met le constructeur européen à la première place du marché mondial. C'est la première fois depuis 2012.
Un chiffre relativement faible, qui représente 1% de la population européenne, qui a besoin de renouvellement pour pallier à la baisse de la natalité, au vieillissement et au départ à la retraite de la génération des baby-boomers.
Les pays membres de l'Union européenne ont été pris de court par l'intervention américaine et les discussions sur le sujet du nucléaire iranien sont désormais au point mort.
La "guerre du gaz" européenne sur le dossier éminemment complexe de Nord Stream se poursuit, cette fois avec les pressions américaines qui cherchent à pénaliser les sociétés européennes partenaires du projet.
Ce mariage offrira à PSA une vraie force de frappe en Amérique, alors que Fiat-Chrysler cherche à rattraper son retard technologique afin de produire des véhicules émettant moins de C02.