L'influence surprenante de Joe Biden sur un sujet apparemment impossible à résoudre a fait basculer le statu quo sur la propriété intellectuelle des vaccins alors que l'industrie pharmaceutique prévoit d'importants bénéfices pour l'année. In extremis, la France rejoint la discussion.
La reconnaissance du génocide arménien par Joe Biden provoque la joie dans la diaspora arménienne, mais complique davantage les relations entre les Etats-Unis et la Turquie.
L'Union européenne reprend sa place de leader dans un long processus de discussions diplomatiques qui pourraient aboutir au sauvetage de l'accord sur le nucléaire iranien, essentiel pour désamorcer les tensions accumulées dans la région depuis le retrait de Donald Trump, en 2018.
L'indépendance industrielle de l'Europe face à la production des vaccins et de leurs composants est un sujet central depuis le début de l'épidémie. Il en va de la capacité du continent à vacciner rapidement sa population, mais aussi de créer des sites sur place qui pourraient prendre en charge de nouveaux vaccins, au cas où de nouveaux variants du virus venaient à apparaître dans les mois à venir.
Pour la première fois depuis 1989, avec l'embargo européen dénonçant la répression du mouvement démocratique de la place Tiananmen, L'Europe fait front avec le Canada et les Etats-Unis pour dénoncer le traitement de la minorité Ouïghour dans le Nord-Ouest de la Chine.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont critiqués pour leur manque de réciprocité dans la livraison des vaccins. Privilégiés en début de campagne de vaccination, ces pays cherchent à privilégier la couverture de leurs populations respectives, en retardant leurs engagements envers l'Union européenne et les pays les plus pauvres.
Malgré la crise du Covid, les pays européens qui réussissent sont ceux où le cadre de vie est mis en avant, avec un taux plus faible de corruption, de criminalité et d'inégalités, ce qui favorise l'adhésion aux institutions et aux autorités.
Un conflit commercial de quatorze ans, accentué par la présidence de Donald Trump, trouve une issue et symbolise la première étape d'un processus de désescalade entre les deux continents.
L'anxiété et l'inquiétude face à l'avenir ont eu raison des espoirs de progression de la natalité en période de confinement, et les couples remettent à plus tard leur projet d'enfant.
L'arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden met fin à quatre années d'unilatéralisme, Washington ayant décidé de rejoindre l'accord de Paris et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), une nouvelle politique commune est possible, mais la lutte contre la pandémie reste la premièr!re urgence pour relancer l'économie mondiale.
En voulant bien faire, l'Europe a voulu coordonner et négocier l'achat des vaccins, mais les retards de production fragilisent cette stratégie commune, qui ne pourra pas cacher la rapidité avec laquelle certains pays assurent les campagnes, contrairement à d'autres.
L'investiture du 46ème président des Etats-Unis a été saluée par les dirigeants et les médias européens, mais les années Trump ont laissé des cicatrices profondes pour le vieux Continent.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
Aux Etats-Unis comme en Europe, le monopole des Gafam ne passe plus. Des sanctions importantes sont prévues pour forcer les géants du net à plus d'éthique et de transparence, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient encourager les divisions européennes sur le sujet car les intérêts économiques sont importants.
En 2015, la planète s'était engagée pour sauver le climat et les populations menacées par le réchauffement climatique. Mais les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été tenus. Une relance de la diplomatie climatique est plus que jamais nécessaire.
L'arrivée prochaine des vaccins se heurte à une population qui, dans certains pays, exprime des doutes sur leur efficacité. Les pouvoirs publics devront se montrer plus pédagogiques et garantir la transparence des études en cours et à venir.
L'opinion européenne espère le début de la fin de la deuxième vague de la pandémie, mais les experts redoutent une troisième vague pour le début 2021 si la lutte contre le virus ne bénéficie pas de systèmes de traçage plus locaux et plus efficaces.
L'histoire de la recherche sur les vaccins est riche en annonces spectaculaires. Quand les bourses et les médias s'affolent, les enjeux économiques et politiques risquent de prendre le pas sur la rigueur scientifique. La découverte d'un premier candidat-vaccin contre le coronavirus s'avère toutefois prometteuse, et l'Europe ne veut pas être en reste.
Quasiment tous les pays de l’Union ont félicité le nouveau président américain élu. Mais avec des nuances qui reflètent les bonnes ou mauvaises relations de leur gouvernement avec Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne ou la France ont beaucoup à gagner avec la nouvelle administration.