« La leçon du Rapport mondial sur le bonheur de ces dernières années est que la solidarité sociale, la générosité entre les gens et l’honnêteté du gouvernement sont cruciales pour le bien-être », a commenté un des coauteurs, Jeffrey Sachs. « Les dirigeants mondiaux devraient en prendre compte », plaide-t-il.
L'inflation devrait progresser en Europe cette année encore, poussée par une hausse des énergies qui pourrait se calmer en 2023, mais les incertitudes persistent.
L'inquiétude se propage avec un sentiment de défaitisme. A l'approche des fêtes, l'Europe se remplie sur elle-même, mais les manifestations contre les mesures sanitaires subsistent dans presque tous les pays, malgré l'extrême contagiosité du nouveau variant Omicron.
Le vieillissement de la population européenne, et les craintes face aux vagues migratoires, imposent une plus grande facilité de migration pour les travailleurs hautement qualifiés. De nombreuses filiales en Europe peinent à renouveler leur masse salariale. L'Union européenne vient de faciliter l'accès à la carte bleue.
En 2015, un million de réfugiés syriens ont été accueillis en Europe. La reconquête de l'Afghanistan par les talibans fait redouter un exode massif vers le Vieux continent, et l'Europe cherche à se protéger.
Cette nouvelle instance, placée au-dessus des Etats membres, comble un important vide juridique. Auparavant, seules les autorités nationales pouvaient enquêter sur les fraudes et les détournements de fonds, ce qui limitait la lutte contre la criminalité financière transfrontalière.
Les doutes face aux vaccins sont liés à des situations sociales précaires et à un manque de confiance envers les institutions. Signe politique inquiétant, surtout en France qui se trouve en bas du palmarès européen des pays où la vaccination est vue sous un angle positif, et ceci à quelques mois de la saison estivale.
Malgré la crise du Covid, les pays européens qui réussissent sont ceux où le cadre de vie est mis en avant, avec un taux plus faible de corruption, de criminalité et d'inégalités, ce qui favorise l'adhésion aux institutions et aux autorités.
La confusion autour du vaccin AstraZeneca désempare la stratégie européenne de vaccination et désoriente une opinion publique de plus en plus septique face à la coordination des pays européens, qui se préparent à un risque de troisième vague, prévu pour les fêtes de Pâques.
L'initiative est attendue par l'industrie aéronautique et par plusieurs pays très dépendants du tourisme. Mais elle présente de nombreux risques éthiques et elle ne pourra être effective que si un nombre plus important d'Européens parviennent à se faire vacciner.
Les problèmes d'approvisionnement au niveau européen aggravent les disparités de distribution dans les pays. Les difficultés administratives nationales s'ajoutent à celles du processus d'achat et de répartition de l'Union européenne. La pénurie s'installe et suscite de nombreuses protestations de la part de l'opinion publique et des experts, fragilisant déjà la réputation des géants pharmaceutiques, incapables de répondre à la demande.
La nouvelle souche apparue au Royaume-Uni bouleverse le calendrier des vaccinations, qui devrait être accéléré partout en Europe afin de prendre le pas sur le virus. En effet, si cette souche devient prédominante, sa contagiosité ne facilitera pas un contrôle durable de l'épidémie.
Comme en Chine, le Covid-19 se transmet aussi via les élevages, les chats sauvages ou d'autres animaux. Ce passage de l'animal à l'humain et vice-versa entraîne des mutations qui pourraient réduire l'efficacité des nouveaux vaccins. Et relance la crainte d'une épidémie de grippe aviaire sur le continent.
Le populisme, qui se caractérise par la méfiance des couches populaires envers les élites, a subi un tassement surprenant au cours de l'année, sûrement face à la peur de l'épidémie de Covid-19 et grâce à un sentiment d'union nationale dans de nombreux pays. Mais la seconde vague pourrait relancer la dynamique des partis d'extrême droite avec une nouvelle détérioration de la situation économique et sociale.
Deux blocs s'affrontent sur les contributions nationales, mais aussi sur la stratégie économique de l'Europe, entre soutien traditionnel à la PAC et investissements novateurs dans la recherche et les nouvelles priorités.
Le refus de la France face à la Macédoine du Nord et de l'Albanie a été considéré par certains comme "une erreur historique". L'Union européenne tente de calmer de jeu et d'instaurer un nouveau cadre d'intégration pour les pays Balkans.
L'aide au développement et les apports aux pays les plus pauvres fléchit pour la première fois et trop de pays donateurs ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs.
Le Groenland est la seule fenêtre de l'Union européenne sur la zone arctique. Avec une fonte des glaces qui a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013, l'île est désormais la source de convoitises, notamment de la Chine et de la Russie.