Les projections économiques pour l'année sont faibles et elles ne pourront être tenues que si la vaccination est rapide et équitable pour tous les pays. Sinon, la pandémie risque de rebondir avec, possiblement, de nouveaux variants encore inconnus.
Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
Encore une année très chaude qui a marqué les esprits. Et la pandémie de Covid, qui fragilise les économies, n'encourage pas des programmes audacieux de réduction des effets de gaz de serre. La "révolution verte" n'est toujours pas à l'ordre du jour.
La nouvelle souche apparue au Royaume-Uni bouleverse le calendrier des vaccinations, qui devrait être accéléré partout en Europe afin de prendre le pas sur le virus. En effet, si cette souche devient prédominante, sa contagiosité ne facilitera pas un contrôle durable de l'épidémie.
La réponse vaccinale dans les pays développés dépend de l'accès aux vaccins pour les pays pauvres, sinon la pandémie pourrait se prolonger plusieurs années et affecter profondément l'activité économique.
C'est un scénario catastrophe qui ferme une année 2020 qui en a déjà vu beaucoup d'autres. Mais l'isolement de Londres par ses partenaires européens survient à quelques jours du compte à rebours fixé par le Brexit, ce qui représente un "perfect storm" en termes économiques et politiques.
Le trafic des aéroports parisiens, par exemple, pourrait ne revenir au niveau de 2019 qu'entre 2024 et 2027. Mais ce sont les aéroports régionaux qui subissent de plein fouet la crise actuelle, et ils pourraient très bien faire faillite si l'aide des gouvernements tarde trop.
En 2015, la planète s'était engagée pour sauver le climat et les populations menacées par le réchauffement climatique. Mais les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été tenus. Une relance de la diplomatie climatique est plus que jamais nécessaire.
Le train est six fois moins polluant que l'avion et le lancement de six lignes de trains de nuit d'ici 2024 est un signe majeur pour préparer l'après-Covid des transports en Europe, souhaité par une partie de la population, en particulier les jeunes.
Depuis 1995, le niveau des élèves français dans ces deux matières ne cesse de chuter. Aujourd'hui, la France se trouve juste avant Chypre, la Roumanie et le Chili dans les derniers du classement. Des mauvais résultats qui handicaperont le pays sur les secteurs de pointe.
L'arrivée prochaine des vaccins se heurte à une population qui, dans certains pays, exprime des doutes sur leur efficacité. Les pouvoirs publics devront se montrer plus pédagogiques et garantir la transparence des études en cours et à venir.
La pollution de l'air est la menace environnementale la plus importante pour la santé des Européens, cause de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
L'opinion européenne espère le début de la fin de la deuxième vague de la pandémie, mais les experts redoutent une troisième vague pour le début 2021 si la lutte contre le virus ne bénéficie pas de systèmes de traçage plus locaux et plus efficaces.
Fin de la mode du "binge drinking", réduction du tabagisme, mais forte progression de la consommation du cannabis et des jeux vidéos : les nouvelles tendances de consommation alertent sur les risques de dépendance chez les jeunes, d'autant plus que le confinement du printemps dernier n'est pas pris en compte dans cette étude européenne.
Comme en Chine, le Covid-19 se transmet aussi via les élevages, les chats sauvages ou d'autres animaux. Ce passage de l'animal à l'humain et vice-versa entraîne des mutations qui pourraient réduire l'efficacité des nouveaux vaccins. Et relance la crainte d'une épidémie de grippe aviaire sur le continent.
L'élection américaine reste incertaine et l'Europe se prononce en faveur du candidat Joe Biden, désormais à 6 points de remporter le scrutin. Mais tout est loin d'être joué, et Donald Trump pourrait contester une éventuelle victoire dans les semaines qui viennent.
Jour après jour, les pays européens multiplient les restrictions et restaurent le confinement, alors que le vieux continent est redevenu l'épicentre de la pandémie. Si ces mesures sont globalement acceptées par les populations, la colère grandit auprès des plus fragiles, qui protestent au nom de la "liberté".
Le populisme, qui se caractérise par la méfiance des couches populaires envers les élites, a subi un tassement surprenant au cours de l'année, sûrement face à la peur de l'épidémie de Covid-19 et grâce à un sentiment d'union nationale dans de nombreux pays. Mais la seconde vague pourrait relancer la dynamique des partis d'extrême droite avec une nouvelle détérioration de la situation économique et sociale.
Longtemps sujet à controverse et hésitations, la deuxième vague est désormais là. Les mesures de couvre-feu se multiplient en Europe et les incertitudes restent entières en ce qui concerne la distribution des prochains candidats vaccin, prévus, dans le meilleur des cas, pour le début de l'année prochaine.
C'est la triste régression d'une marque iconique, créée en 1969 à San Francisco, qui n'a pas su se renouveler, fragilisée par la crise financière qui menace plus de 3000 magasins à travers le monde.
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