Annoncé depuis plusieurs mois à cause de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix, le risque de récession s'éloigne, même si les risques et l'incertitude demeurent.
Guerre en Ukraine, Covid-19, inflation, déception politique, près de la moitié des Européens admettent que leur niveau de vie a baissé en l'espace de deux ans et 39% s'attendent à une aggravation de leur situation pour 2023.
Les gouvernements préparent l'opinion publique à des coupures d'électricité alors que la première vague de froid est annoncée pour ce weekend. Mais seules la France et l'Irlande sont pour l'instant concernées.
Le Président américain Joe Biden vient d'amnistier plusieurs milliers de cas policiers pour possession de cannabis, un grand pas vers la décriminalisation de l'usage dans le pays. Où en sont les pays d'Europe sur le sujet?
L'Europe veut se protéger d'un afflux massif, pour des raisons de sécurité, mais se trouve dans une situation éthique complexe car les réfugiés russes qui refusent de participer à la guerre et devraient être accueillis, tout comme les réfugiés ukrainiens.
Confronté à un conflit qui s'enlise et à une riposte ukrainienne qui gagne du terrain, Vladimir Poutine passe de "l'opération militaire spéciale" à une mobilisation, certes "partielle" de 300.000 citoyens.
La flambée des prix du gaz, conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, encourage les objectifs en matière d'énergies renouvelables et le futur système électrique de l'Union européenne devrait encourager l'énergie solaire, qui doit se développer dans les pays du sud, souvent sous-équipés.
Trop exposés au conflit en Ukraine, les pays riverains de la mer Baltique veulent se passer du pétrole et du gaz russe en développant un plan conjoint pour multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030.
Alors que le blocus de la Russie montre ses limites, les pays voisins voudraient restreindre le nombre de touristes russes en Europe. Une mesure difficile à appliquer.
L’entrée formelle des deux pays, qui doit être ratifiée par les parlements des 30 Etats membres de l’Alliance, est un long processus qui prendra des mois. Mais la gravité de la guerre en Ukraine, que rien ne semble stopper, a fait basculer les pays nordiques dans l'OTAN.
En période d'inflation et de crise du pouvoir d'achat, les demandes sont fortes pour une augmentation de salaires, surtout face aux bénéfices accumulés par les grandes entreprises. Il s'agit surtout de protéger les salarié(e)s les plus fragiles et de soutenir celles et ceux qui ne travaillent pas dans leur propre pays.
A ce jour, 219 cas ont été recensés dans le monde occidental, ce qui est relativement peu pour une maladie transmissible. Mais la médiatisation de cette "nouvelle maladie" peu léthale frise la surenchère et provoque des inquiétudes populaires. Toutefois, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se dit rester très vigilante face à cette situation inhabituelle.
Moscou a envahi l'Ukraine précisément pour empêcher un rapprochement de Kiev avec l'Otan. Alors que le conflit s'éternise et entame sa période décisive dans l'est et le sud du pays, les voisins de la Russie semblent se rapprocher de l'Alliance atlantique, ce qui mettrait fin à leur neutralité et bouleverserait l'équilibre de l'Europe.
« La leçon du Rapport mondial sur le bonheur de ces dernières années est que la solidarité sociale, la générosité entre les gens et l’honnêteté du gouvernement sont cruciales pour le bien-être », a commenté un des coauteurs, Jeffrey Sachs. « Les dirigeants mondiaux devraient en prendre compte », plaide-t-il.
L'inflation devrait progresser en Europe cette année encore, poussée par une hausse des énergies qui pourrait se calmer en 2023, mais les incertitudes persistent.
Les populistes et l'extrême droite européenne instrumentalisent la peur migratoire et, de fait, les migrants et réfugiés sont souvent mis à l'écart des stratégies vaccinales. Les barrières administratives, logistiques, géographiques, culturelles, linguistiques et financières, mais surtout la stigmatisation envers les migrants empêche une vaccination qui, pourtant, protègerait la population générale.
Cette nouvelle instance, placée au-dessus des Etats membres, comble un important vide juridique. Auparavant, seules les autorités nationales pouvaient enquêter sur les fraudes et les détournements de fonds, ce qui limitait la lutte contre la criminalité financière transfrontalière.
Les doutes face aux vaccins sont liés à des situations sociales précaires et à un manque de confiance envers les institutions. Signe politique inquiétant, surtout en France qui se trouve en bas du palmarès européen des pays où la vaccination est vue sous un angle positif, et ceci à quelques mois de la saison estivale.
En une année à peine, les droits des femmes ont été nettement réduits, à tel point qu'il faudra attendre 135,6 années pour atteindre la parité à l'échelle mondiale. Pour sortir de cette impasse, l'épidémie pourrait imposer des mesures radicales et attendues, comme un revenu universel égal entre les hommes et les femmes.
Malgré la crise du Covid, les pays européens qui réussissent sont ceux où le cadre de vie est mis en avant, avec un taux plus faible de corruption, de criminalité et d'inégalités, ce qui favorise l'adhésion aux institutions et aux autorités.