Le populisme, qui se caractérise par la méfiance des couches populaires envers les élites, a subi un tassement surprenant au cours de l'année, sûrement face à la peur de l'épidémie de Covid-19 et grâce à un sentiment d'union nationale dans de nombreux pays. Mais la seconde vague pourrait relancer la dynamique des partis d'extrême droite avec une nouvelle détérioration de la situation économique et sociale.
Le navire turc « Oruç Reis » est de nouveau entré dans les eaux grecques. Nouvelle péripétie d’une tension séculaire entre les deux pays en Mer Egée et Méditerranée orientale. Il faut dire que la réalité territoriale heurte de front les intérêts économiques d’Ankara.
Plusieurs régions de l'Europe font face à la désertification de leur population, en particulier les jeunes, qui se dirigent vers les grands centres urbains. Ce qui a des conséquences sociales importantes, et qui encourage les partis populistes qui progressent, à l'Est et au Sud.
Selon l'ONU, la situation en Syrie représente "la plus grosse crise aujourd'hui dans le monde" et la Grèce et la Turquie en appellent à l'Europe, pour des raisons différentes. Le spectre d'une crise migratoire équivalente à celle de 2015 est dans tous les esprits.
La crise insoluble qui perdure en mer Egée est dommageable pour toutes les parties et l'Europe ne semble pas trouver les moyens de venir en aide à la Grèce, qui est redevenue en 2019 la première porte d'entrée des migrants sur le continent.
Plus de 45.000 personnes ont débarqué en Grèce en 2019. L'Europe échoue dans le traitement de cette crise migratoire qui se prolonge et s'aggrave, au risque de radicaliser les populations locales, qui se sentent aussi abandonnées.
L'arrivée de migrants diminue pour la troisième année consécutive, mais les camps de réfugiés sont surpeuplés, comme à Moria, sur l'île de Lesbos. Et l'Union européenne n'est toujours pas parvenue à mettre sur pied un plan efficace.
L'aide au développement et les apports aux pays les plus pauvres fléchit pour la première fois et trop de pays donateurs ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs.
Le recyclage a de beaux jours devant lui, mais l'Europe peine à uniformiser son effort. Dans onze Etats membres, plus d'un kilo de déchet sur deux finit encore à la décharge ou éliminé sans valorisation.
Malgré l'inquiétude sociale et politique, les projections économiques incertaines et les mouvements protestataires, une nouvelle étude surprend car une grande partie de la population européenne se dit plus confiante qu'il y a cinq ans.
Pour la première fois depuis 2016, la Grèce est redevenue la principale porte d'entrée des migrants en Europe. Le nouveau gouvernement voudrait accélérer le retour des réfugiés vers la Turquie alors d'autres réfugiés tentent de fuir les zones de conflit en Syrie.
La faillite de cette vieille agence de 178 ans marque la fin d'une époque, celle d'un tourisme de masse. Dans les pays du sud de l'Europe, de nombreuses pertes d'emploi sont à redouter.
La France et l'Allemagne espèrent obtenir un accord européen sur une répartition automatique des demandeurs d'asile, mais il faudra répondre aux attentes de la Grèce et de l'Espagne, principaux pays d'entrée du flux migratoire.
Les raids aériens dans la province d’Idleb, en Syrie, provoquent un nouvel exode de réfugiés en direction de la Grèce tandis que la Turquie menace d’ouvrir les portes de l’Europe aux migrants.
Seulement 38 pays à travers le monde disposent de stratégies nationales contre le suicide, qui reste la seconde cause de mortalité chez les 15-29 ans, après les accidents de la route.
Le souvenir de la crise de 2008 commence à s'estomper et, surtout, les questions climatiques sont arrivées au premier rang des attentes des Européens, ce qui encourage le soutien envers les institutions communautaires.
Sur fond de tensions géopolitiques et de ralentissement des échanges commerciaux, la croissance mondiale et européenne se tasse et l'Allemagne, moteur économique du continent, pourrait glisser vers une récession.
Le coût des épisodes répétés de sécheresse au cours des trente dernières années est estimé à 100 milliards d'euros, selon l'Agence européenne pour l'environnement.
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