Le scandale de la "partouze de Bruxelles" illustre l'hypocrisie de la Hongrie sur les droits LGBT, et la Pologne est montrée du doigt par le Conseil de l'Europe sur le même sujet. Le bras de fer entre l'UE et ces deux pays concernant le mécanisme qui conditionne le versement des fonds européens au respect de l'Etat de droit pourrait en bénéficier.
Au-delà du chantage politique de ces deux pays, le plan de relance illustre l'absence de coordination européenne face à la pandémie et la montée des populismes à l'Est. Les principes fondamentaux de l'Etat de droit sont au centre de ce bras de fer.
Les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre se sont accrues dans l'UE depuis une dizaine d'années et certains pays, comme la Pologne, se lancent dans une chasse aux personnes LGBT. L'Europe voudrait conditionner certaines aides à une meilleure tolérance afin d'uniformiser les droits des minorités sur le continent.
Le populisme, qui se caractérise par la méfiance des couches populaires envers les élites, a subi un tassement surprenant au cours de l'année, sûrement face à la peur de l'épidémie de Covid-19 et grâce à un sentiment d'union nationale dans de nombreux pays. Mais la seconde vague pourrait relancer la dynamique des partis d'extrême droite avec une nouvelle détérioration de la situation économique et sociale.
La déception est unanime au lendemain de la COP 25 et les principaux pays pollueurs ont campé sur leurs positions. Mais le dernier Conseil européen de l'année est parvenu à définir les objectifs d'une neutralité climatique en 2050, ce qui devra être confirmé en juin de l'année prochaine.
L'homosexualité est légale dans tous les Etats membres, tandis que la discrimination à l'embauche est bannie depuis 2000. Cependant, en Tchétchénie, "l'homosexualité n'existe pas" et quelques pays d'Europe de l'Est prennent des mesures anti-LGBT.
Cette étude, publiée tous les trois ans, qui évalue depuis 2000 les compétences en sciences, en mathématiques et en compréhension de l'écrit des élèves de 15 ans, alerte sur les résultats moyens de la France et en particulier les inégalités selon les origines sociales.
Trente ans après la chute du mur de Berlin, les pays de l'Est de l'Europe pensent que le monde était plus sûr en 1989. Mais la jeune génération apporte espoir car elle s'engage davantage pour défendre la démocratie et les droits des minorités.
La France et l'Allemagne espèrent obtenir un accord européen sur une répartition automatique des demandeurs d'asile, mais il faudra répondre aux attentes de la Grèce et de l'Espagne, principaux pays d'entrée du flux migratoire.
Un dépistage précoce des maladies chroniques est pourtant bénéfique pour l'ensemble de la société et garantit une meilleure insertion grâce aux nombreuses associations caritatives.
Alors que la COP24 s’est terminée samedi 15 décembre à Katowice (Pologne) sans véritable réponse , les dirigeants européens sont apparus quelque peu affaiblis dans le débat. Pour faire face à l’urgence climatique, les pays de l’UE tentent pourtant de renforcer leurs actions malgré des rythmes différents.
Même s'il n'a pas encore prouvé son efficacité, l'article 7 des traités est une procédure exceptionnelle qui illustre le malaise européen face à la politique de M. Orban.