Les Irlandais votent demain, vendredi. Ils vont sans nul doute chasser du pouvoir les centristes jugés responsables de la brutale dépression économique. Cette vengeance démocratique ne changera probablement rien, mais, au moins, ça soulage…
Le Premier Ministre irlandais Brian Cowen, dont la cote de popularité est au plus bas, a dissout le Parlement et annoncé une élection anticipée, le 25 février. La renégociation de la dette irlandaise sera au cœur de la bataille électorale.
Une lettre de 1997 révélée par la télévision publique irlandaise prouve que le Vatican a ordonné aux évêques de ne pas dénoncer à la police les prêtres accusés de pédophilie.
La coalition gouvernementale explosera dès le mois de janvier. Alors que l'agence Moody's vient de rétrograder de cinq crans la note de l'Irlande, Brian Cowen ne pourra donc plus diriger son pays d’ici aux élections, prévues au plus tôt au mois de mars.
L'aide de l'Europe et du FMI à l'Irlande en pleine déroute financière n'a pas convaincu les marchés financiers. Au Portugal et en Espagne, seuls les gouvernements tentent encore de donner le change. Presse et économistes estiment que la contagion irlandaise ne peut plus être endiguée.