Annoncé depuis plusieurs mois à cause de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix, le risque de récession s'éloigne, même si les risques et l'incertitude demeurent.
Les règles d'éthique et de transparence ne sont pas respectées à Bruxelles, et le scandale du Qatargate illustre le poids des lobbys au sein de l'institution qui se prétend pourtant exemplaire dans sa lutte contre la corruption.
Particulièrement soutenus par le gouvernement Macron, les chasseurs français font face à une opinion publique nettement en leur défaveur. L'idée d'un jour sans chasse, le dimanche, est approuvée par 78% des Français. Mais elle vient d'être rejetée par l'exécutif.
Les grèves à la SNCF ont compliqué la vie des Français pour ce weekend de Noël. Mais la France n'est pas le seul pays touché par les revendications salariales, elles ont lieu un peu partout en Europe.
Les bonnes nouvelles de l'inflation américaine ne concernent pas l'Europe, bien trop proche du conflit en Ukraine, et qui doit traverser un hiver qui n'a pas encore commencé. Les fêtes de fin d'année devraient pâtir de la baisse du pouvoir d'achat.
Les Européens se sont appauvris de 3000 euros par an depuis la crise de 2007/2008. Désormais, l'inflation, la crise énergétique, la guerre en Ukraine et la mauvaise gouvernance des Etats ont plongé un européen sur quatre en situation de précarité.
Hausse record de la concentration de méthane dans l'atmosphère en 2021, retard des gouvernements face à l'écologie, feux de forêts partout dans le monde, les Européens jugent sévèrement les Etats qui ne sont pas à la hauteur de l'urgence.
Les prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI) confirment les doutes de contraction pour un tiers de l'économie mondiale. l'Europe se défendrait mieux, mais les risques liés à la guerre en Ukraine ou l'apparition de nouveaux variants du Covid-19 pourraient faire plonger la croissance à 0,5% l'année prochaine.
Le Président américain Joe Biden vient d'amnistier plusieurs milliers de cas policiers pour possession de cannabis, un grand pas vers la décriminalisation de l'usage dans le pays. Où en sont les pays d'Europe sur le sujet?
Pour la première fois depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale, l'Italie sera gouvernée par l'extrême droite, avec le parti Fratelli d'Italia et l'alliance des droites, qui obtient une majorité claire et nette à la fois à la Chambre des députés et au Sénat.
France, Italie, Hongrie, Pologne, et désormais la Suède sont montrées du doigt par la communauté européenne qui craint une recomposition de l'échiquier politique à l'échelle nationale et européenne, avec un possible renforcement de l'extrême droite au Parlement européen pour les élections de 2024.
La flambée des prix du gaz, conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, encourage les objectifs en matière d'énergies renouvelables et le futur système électrique de l'Union européenne devrait encourager l'énergie solaire, qui doit se développer dans les pays du sud, souvent sous-équipés.
Ces initiatives poussent la population à privilégier le train à la voiture tout en faisant face à la flambée des prix de l'énergie. Pour ce faire, les grandes entreprises qui profitent de l'inflation sont mises à contribution. Un pas que la France n'est pas prête à franchir.
Il y a encore un mois, la sécheresse qui sévit sur le continent était la plus grave depuis la fin des années 50. Aujourd'hui, un rapport considère que cette sécheresse n'a pas d'équivalent depuis 500 ans.
La loi européenne sur le climat, qui espère atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050, est confrontée à la crise énergétique avec une demande accrue du charbon.
Depuis le début de l'année, 56.000 hectares de forêt on disparu en France. Et les capacités du pays à lutter contre les incendies sont entravées par le manque de moyens, de réserves humaines et de formation.
Files interminables aux contrôles de sécurité, aéroports bondés, vols retardés voire annulés, grève des personnels. Et des hausses du prix des billets en raison de l'inflation. Le secteur aéronautique souffre toujours des restrictions d'effectif imposées par la baisse du traffic aérien lors de la crise du Covid.
Si la saison touristique profite du soleil et d'une forte reprise d'activité après deux années de Covid, les postes vacants sont nombreux, en particulier dans l'aviation où les annulations de vols sont à déplorer.
Entre le 1er janvier et le 22 juillet, 34.000 personnes sont arrivées par la mer en Italie, contre 25.500 sur la même période de 2021 et 10.900 en 2020. Cette nouvelle vague de migration intervient alors que l'Italie se dirige vers de nouvelles élections en septembre, qui pourraient voir une poussée de la droite et de l'extrême droite.