Une progression de 10% en un an, un record qui pourrait encore s'aggraver avec l'influence de la crise monétaire et sociale dans certains pays non communautaires comme le Royaume-Uni.
Confronté à un conflit qui s'enlise et à une riposte ukrainienne qui gagne du terrain, Vladimir Poutine passe de "l'opération militaire spéciale" à une mobilisation, certes "partielle" de 300.000 citoyens.
Trop exposés au conflit en Ukraine, les pays riverains de la mer Baltique veulent se passer du pétrole et du gaz russe en développant un plan conjoint pour multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030.
Alors que le blocus de la Russie montre ses limites, les pays voisins voudraient restreindre le nombre de touristes russes en Europe. Une mesure difficile à appliquer.
L'inflation atteint des niveaux oubliés depuis 1984. Mais tout le monde s'accorde pour penser que le pire reste à venir, si Moscou en venait à suspendre ses livraisons de gaz, surtout pour le prochain hiver.
Le Premier ministre nationaliste et conservateur, Viktor Orban, dont le pays est dans le collimateur de Bruxelles pour ses atteintes à l'Etat de droit, assure que la loi n’est pas homophobe et vise à « protéger les droits des enfants ».
L'arrivée de l'Ukraine au sein de l'Union européenne est surtout une demande politique et symbolique alors que le pays voit les troupes soviétiques progresser sur le terrain. Les institutions européennes veulent avant tout réaffirmer leur solidarité vis-à-vis de leur voisin ainsi que la vocation européenne de l'Ukraine.
Vladimir poutine se défend d'intervenir dans la crise migratoire en Bélarus, alors que des gestes diplomatiques ont été faits pour calmer la situation. Mais cette crise déstabilise toute la région alors que des troupes russes importantes sont massées face à l'Ukraine.
Sur tous les sujets qui menacent la cohésion de l'Europe, ce dernier Conseil n'est pas parvenu à trouver un compromis ou une sortie de secours. Les tensions avec la Pologne pourraient entraîner d'autres pays dans un mouvement de contestation sans précédent. Et la crise migratoire progresse, alors que l'Europe de l'Est fait à nouveau face à une progression Covid-19.
Si le programme Covax permet enfin de rattraper son retard vers les pays à faible revenu, il est toujours affaibli par le maintien des brevets sur les vaccins. Et, en Europe, plusieurs fronts de propagation s'établissent et prennent de l'ampleur, comme en Russie et au Royaume-Uni.
Pour l'instant, les anciens pays communistes profitent d'un été sans quatrième vague. Mais cette dernière pourrait très bien s'y développer dans quelques semaines, en retard par rapport à l'Europe de l'Ouest très touchée.
Les doutes face aux vaccins sont liés à des situations sociales précaires et à un manque de confiance envers les institutions. Signe politique inquiétant, surtout en France qui se trouve en bas du palmarès européen des pays où la vaccination est vue sous un angle positif, et ceci à quelques mois de la saison estivale.
Le coût des épisodes répétés de sécheresse au cours des trente dernières années est estimé à 100 milliards d'euros, selon l'Agence européenne pour l'environnement.
Une quinzaine de pays ont un taux de natalité supérieur aux taux de mortalité mais, depuis 2015, la croissance démographique de l'Europe n'est plus assurée que par l'immigration.
Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, vient de publier les données les plus récentes pour l’Union européenne et ses États membres concernant les progrès accomplis sur les deux grands objectifs Europe 2020 en matière d’éducation.
La Lettonie devrait être en janvier prochain le 18ème pays à adopter l'euro, trois ans après une autre République balte l'Estonie. Bruxelles donne son feu vert demain. Problème: une majorité de Lettons se refuse à abandonner la monnaie nationale.
A l’heure où les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne sont au chevet de la Grèce, la Lettonie, en état de quasi faillite il y a deux ans, semble tirée d'affaire. La stratégie d’assainissement des dépenses publiques a porté ses fruits. Mais les Lettons en payent le prix fort.