La tension monte entre l'Europe et la Russie avec de nouvelles expulsions de diplomates alors que les arrestations de manifestants pro-Navalny se multiplient. Les européens peinent à s'unifier face à Moscou, qui se trouve en position de force.
Le scandale de la "partouze de Bruxelles" illustre l'hypocrisie de la Hongrie sur les droits LGBT, et la Pologne est montrée du doigt par le Conseil de l'Europe sur le même sujet. Le bras de fer entre l'UE et ces deux pays concernant le mécanisme qui conditionne le versement des fonds européens au respect de l'Etat de droit pourrait en bénéficier.
Au-delà du chantage politique de ces deux pays, le plan de relance illustre l'absence de coordination européenne face à la pandémie et la montée des populismes à l'Est. Les principes fondamentaux de l'Etat de droit sont au centre de ce bras de fer.
Les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre se sont accrues dans l'UE depuis une dizaine d'années et certains pays, comme la Pologne, se lancent dans une chasse aux personnes LGBT. L'Europe voudrait conditionner certaines aides à une meilleure tolérance afin d'uniformiser les droits des minorités sur le continent.
Comme en Chine, le Covid-19 se transmet aussi via les élevages, les chats sauvages ou d'autres animaux. Ce passage de l'animal à l'humain et vice-versa entraîne des mutations qui pourraient réduire l'efficacité des nouveaux vaccins. Et relance la crainte d'une épidémie de grippe aviaire sur le continent.
Le populisme, qui se caractérise par la méfiance des couches populaires envers les élites, a subi un tassement surprenant au cours de l'année, sûrement face à la peur de l'épidémie de Covid-19 et grâce à un sentiment d'union nationale dans de nombreux pays. Mais la seconde vague pourrait relancer la dynamique des partis d'extrême droite avec une nouvelle détérioration de la situation économique et sociale.
Longtemps sujet à controverse et hésitations, la deuxième vague est désormais là. Les mesures de couvre-feu se multiplient en Europe et les incertitudes restent entières en ce qui concerne la distribution des prochains candidats vaccin, prévus, dans le meilleur des cas, pour le début de l'année prochaine.
Les Français ont l'impression que leur niveau de vie régresse, ce sentiment s'aggrave avec la prise de conscience environnementale et les consommateurs considèrent que ce sera pire pour les générations futures. Enfin, l'écart entre les plus pauvres et les plus riches ne cesse de progresser et nourrit un sentiment d'inquiétude et de contestation.
La vie des territoires ruraux et l'amélioration de la sécurité alimentaire dépendent d'un renouvellement générationnel qui sera le garant d'une meilleure transition agricole. Mais de nombreux facteurs freinent l'installation de nouveaux agriculteurs.
Avoir accès à une interruption volontaire de grossesse n'est pas garanti dans tous les pays, et de nombreuses femmes n'ont pas d'autre choix que de partir à l'étranger.
La "guerre du gaz" européenne sur le dossier éminemment complexe de Nord Stream se poursuit, cette fois avec les pressions américaines qui cherchent à pénaliser les sociétés européennes partenaires du projet.
La déception est unanime au lendemain de la COP 25 et les principaux pays pollueurs ont campé sur leurs positions. Mais le dernier Conseil européen de l'année est parvenu à définir les objectifs d'une neutralité climatique en 2050, ce qui devra être confirmé en juin de l'année prochaine.
Washington compte bien répondre aux critiques envers l'OTAN en démontrant sa puissance militaire avec ces plus grands exercices sur le continent depuis 25 ans.
Ce plan ambitieux fait partie des priorités de la Commission européenne dans la lutte contre le réchauffement climatique, dont le plan sera rendu public le 11 décembre.
L'homosexualité est légale dans tous les Etats membres, tandis que la discrimination à l'embauche est bannie depuis 2000. Cependant, en Tchétchénie, "l'homosexualité n'existe pas" et quelques pays d'Europe de l'Est prennent des mesures anti-LGBT.
Cette étude, publiée tous les trois ans, qui évalue depuis 2000 les compétences en sciences, en mathématiques et en compréhension de l'écrit des élèves de 15 ans, alerte sur les résultats moyens de la France et en particulier les inégalités selon les origines sociales.
Trente ans après la chute du mur de Berlin, les pays de l'Est de l'Europe pensent que le monde était plus sûr en 1989. Mais la jeune génération apporte espoir car elle s'engage davantage pour défendre la démocratie et les droits des minorités.
Les restrictions américaines au droit à l'avortement inquiètent et certains États européens sont encore en retard par rapport à un droit fondamental qui reste contesté par les mouvements religieux.
Le souvenir de la crise de 2008 commence à s'estomper et, surtout, les questions climatiques sont arrivées au premier rang des attentes des Européens, ce qui encourage le soutien envers les institutions communautaires.
Le coût des épisodes répétés de sécheresse au cours des trente dernières années est estimé à 100 milliards d'euros, selon l'Agence européenne pour l'environnement.